Les Sainte-Crix se sont réunis lundi soir lors du Conseil communal. Entre autres préavis de réfection de bâtiments, de mendicité, de circulation routière, un amendement sur le préavis sur l’arrêté d’imposition a été voté et la question épineuse de l’avenir du tourisme a été posée.
Stabilité fiscale
Fin de l’année en perspective oblige, c’est l’heure de voter le préavis sur l’arrêté d’imposition pour l’année 2025. Le projet initial de la Municipalité proposait de renouveler le taux d’imposition de 70% et de le limiter à l’année 2025 uniquement. La commission nommée accepte le taux proposé. mais en réfute la durée. Elle propose que le taux d’imposition soit fixé pour trois ans. Cette proposition est saluée par Steve Benoit (UDC&Indépendants) pour qui ce taux d’imposition sur trois ans rassure et assure un peu de stabilité pour la population qui s’attend à voir le montant des assurances maladie grimper dans les années à venir. La proposition est passée haut la main au moment du vote.
Des modalités touristiques incertaines
Après une demande du conseiller communal PLR Jean-Bruno Wettstein, le municipal UDC Yvan Pahud, en charge du Tourisme, a abordé la question de l’état des projets touristiques et de l’avenir des remontées mécaniques.
Après la fermeture de l’Office du tourisme par l’ADNV (Association pour le développement du Nord vaudois) résultant d’une décision unilatérale, la Commune, ainsi que celle de Bullet avec laquelle elle est en étroite collaboration, se trouve à un carrefour et doit décider de la manière dont elle voit le futur de la promotion régionale. À ce jour, la convention avec l’ADNV n’a pas été signée. C’est donc les communes de Sainte-Croix et Bullet qui prennent financièrement en charge la promotion de la région et qui ont mandaté Vincent Demiéville. Celui-ci, est chargé encore pour une année, voire deux ans, de s’occuper, entre autres, de mettre en place le projet « Alti’Loisirs », prévu pour 2026, qui transformera les installations de la piscine locale existante en un complexe de loisirs multiactivité.
Concernant l’avenir des remontées mécaniques, il est incertain. La situation financière est compliquée. S’il n’y a pas de neige à nouveau cet hiver, les remontées seront en péril au moment des comptes du printemps prochain. Faudra-t-il investir plus d’argent ou réduire la voilure, comme avec l’abandon du téléski du Couvert ? L’entretien de ces remontées coûte chaque année entre 10 et 15 000 francs. « Toutes les remontées mécaniques du Jura sont concernées et des choix difficiles devront être faits » , conclut Yvan Pahud.