Revenu de blessure samedi après trois semaines d’absence, Adrian Alvarez a permis au FC Bavois de récolter son premier succès en 2025, contre Paradiso (1-0), dans un match crucial en bas de tableau.
De l’expérience, une pincée de roublardise et beaucoup de courage. Voilà à quels ingrédients pourrait se résumer la recette qui a permis à Adrian Alvarez d’inscrire le seul et unique but de la rencontre contre Paradiso, samedi aux Peupliers. «C’est dans mon tempérament, je suis un batailleur. Je vais parfois mettre la tête là où d’autres ne mettraient pas forcément le pied», commentait le capitaine bavoisan après le coup de sifflet final.
Une réussite inscrite d’un coup de tête malicieux après avoir devancé le portier adverse, synonyme de deux premières: de premier but inscrit par Bavois sur ses terres depuis la reprise, tout d’abord. De première victoire pour le club des Peupliers en 2025 également, et c’est bien là que ce goal revêt une importance toute particulière. Car ce triomphe sur la plus petite des marges face aux Tessinois signifie la fin d’un long tunnel qu’ont traversé les hommes de Bekim Uka depuis le début du mois d’octobre dernier.
Solides comme des rocs
Et les Bavoisans ne l’ont pas volé, ce succès. Volontaires, omniprésents dans les innombrables duels que leur ont fait disputer les visiteurs, les Nord-Vaudois ont su tirer profit d’un terrain difficile, qu’ils continuent de transformer en château fort à chaque match disputé dans leur antre.
La forteresse érigée par Maxime Brenet et sa défense n’a pas encore capitulé à domicile et, pour une équipe en mal de confiance et de points, cela mérite d’être mis en évidence. «On a vraiment été très solides défensivement et collectivement. On a fait mieux que de simplement résister, même si ça n’a pas été un match simple. On a démontré plus d’envie et de détermination que nos adversaires, et cela doit nous servir pour la suite», relevait Adrian Alvarez, tout juste de retour d’une blessure au genou contractée contre Cham il y a trois semaines.
Meneur d’hommes
Sans la hargne de son capitaine emblématique, Bavois avait été comme incomplet lors de ses dernières sorties. Contre Paradiso, la pièce manquante au puzzle a refait surface, pour le plus grand bonheur des siens. «Je dois dire que je ne suis pas encore à 100% de mes capacités. Je manque un peu de rythme et de souffle, mais je donne toujours tout ce que j’ai sur le terrain et j’essaie de montrer l’exemple», reconnaissait-il.
Depuis longtemps, les murs des vestiaires des Peupliers n’avaient pas tremblé aussi fort qu’au son du cri de guerre entonné par ses valeureux soldats. Le chemin du maintien est encore long, mais le moral des troupes est, désormais, bien meilleur.