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Retour sur des rêves de jeunesse

21 décembre 2015

Nord vaudois – Le journaliste de la RTS La Première Yves-Alain Cornu revient sur les projets d’anciens gymnasiens d’Yverdon-les-Bains. Vingt ans après avoir quitté l’établissement de Cheseaux-Noréaz, dix représentants de la «promo 95» racontent, dès aujourd’hui sur La Première, leur parcours, souvent ponctué d’imprévus.

Yves-Alain Cornu (en bas à g.) a, notamment, tendu son micro à Michèle Jaccoud Ramseier, Elie Burgos, Corinne Cassiopée Dormond, Céline Berovalis et Boris Iseli (en haut de g. à dr.). Ainsi qu’à Myriam Saugy, Sabine Rigoli Regenass, Monica Scoppettuolo et Ezio Valceschini (en bas). © Yves-Alain Cornu

Yves-Alain Cornu (en bas à g.) a, notamment, tendu son micro à Michèle Jaccoud Ramseier, Elie Burgos, Corinne Cassiopée Dormond, Céline Berovalis et Boris Iseli (en haut de g. à dr.). Ainsi qu’à Myriam Saugy, Sabine Rigoli Regenass, Monica Scoppettuolo et Ezio Valceschini (en bas).

Qu’advient-il des rêves de jeunesse? C’est la question à laquelle le Nord-Vaudois Yves-Alain Cornu, journaliste à la Radio Télévision Suisse (RTS), a voulu répondre, en cette fin d’année. Il a tendu son micro à dix anciens étudiants du Gymnase d’Yverdon-les-Bains qu’ils ont quitté en 1995.

«J’ai profité d’une cérémonie organisée vingt ans après la remise des certificats, l’été dernier, pour prendre contact avec des anciens élèves», explique le journaliste, qui leur a envoyé un questionnaire en demandant quels étaient leurs rêves, à l’époque, ce qu’ils font aujourd’hui et quels sont leurs projets pour l’avenir, avant d’interviewer dix personnes sélectionnées. «C’est drôle, mais les filles avaient des idées de leur avenir beaucoup plus précises que les hommes. En principe elles savaient ce qu’elles voulaient devenir, combien d’enfants elles souhaitaient, alors que les garçons restaient beaucoup plus vagues», a remarqué Yves-Alain Cornu.

Les anciens étudiants se sont replongés, avec le journaliste, dans leur passé pour revenir sur leur parcours, souvent ponctué d’imprévus. Dix épisodes permettront, entre aujourd’hui et le 1er janvier, de rencontrer ces différentes personnes, dont la plupart vivent encore dans la région, au travers de leurs récits de vie: longs voyages, création d’une famille, changements de vocation et crise de la quarantaine…

«Une fois sur deux, les parents ont usé de leur influence pour dissuader leurs adolescents de se lancer dans des projets artistiques, mais certains y sont quand même revenus, explique le journaliste en mentionnant le parcours de Corinne Cassiopée Dormond, qui après avoir travaillé dans l’industrie pharmaceutique est devenue tatoueuse.»

Une belle expérience

C’est Monica Scoppettuolo, qui rêvait de devenir pédiatre et qui projette, aujourd’hui, d’aller ouvrir une pizzeria en Espagne, qui se dévoilera dans la première émission, aujourd’hui, à 15h. «J’ai accepté tout de suite de participer à cette émission. Elle m’a permis d’avoir à nouveau un lien avec la Suisse romande et d’avoir des nouvelles des anciens camarades, explique celle qui a déménagé, il y a dix ans, au Tessin. C’est bizarre de se dire qu’on a fait toute autre chose que ce qu’on prévoyait, mais ça m’a fait du bien d’en parler. C’était une très belle expérience.»

Les différents interviews de la promo 95 seront diffusés ces deux prochaines semaines, du lundi au vendredi, à 15h, sur La Première (rediffusions le samedi à 16h et, de nuit, les samedis, dimanches et lundi à 4h). «On en profitera aussi pour revisiter le hit-parade de 1995, en rediffusant les tubes de l’époque», précise Yves-Alain Cornu, qui admet que ce sujet l’a fait réfléchir à sa situation actuelle, bien qu’il a réalisé son rêve d’enfant en devenant journaliste.

Retrouvez les émissions sur www.RTS.ch/promo95.

Muriel Aubert