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Ripaille et guimbardes

16 août 2013

Comme chaque année, le Château de Grandson accueillera, ce week-end, sa désormais traditionnelle fête médiévale. L’occasion d’allier plaisir et pédagogie.

La fête médiévale aura lieu ce week-end à Grandson.

Les amateurs de gueuse, d’oison, de fabliau, de fifre et autres accoutrement de fol ont rendez-vous, ce week-end, au Château de Grandson, qui accueillera sa désormais traditionnelle fête médiévale. Un événement, qui, pour rappel, est l’un des plus importants du genre en Suisse romande.

Une manifestation durant laquelle le public aura l’occasion de découvrir une multitude d’échassiers, de cuisiniers, de musiciens, de guerriers et d’artisans, tout droit sortis de l’époque des preux chevaliers, alors que les plus petits auront loisir de s’initier au tir à l’arc, à la danse ou à l’écriture à la plume d’oie.

Plusieurs troupes de passionés

Un événement d’envergure, puisque ce denier implique la contribution de quelque 120 bénévoles pour donner vie à cette véritable reconstitution historique grandeur nature, à laquelle participent régulièrement plusieurs troupes. À l’instar de la celle de «l’Herpaille Saint-Martin» qui sera présente, ce week-end, avec une quarantaine de ses membres. «Des hommes et des femmes qui, en majorité, sont avant tout des passionnés d’histoire», explique leur capitaine, Christophe Rieben.

Une troupe qui, depuis 2004, propose des animations autour du 15e siècle. «Une période charnière entre le Moyen-Àge et la Renaissance qui pour beaucoup évoque, à tort, une période où tout était sombre et sale, alors qu’en réalité, les costumes étaient très colorés et les technologies étaient en pleine évolution», explique Christophe Rieben.

Justice et torture

Un capitaine dont la troupe présentera, à Grandson, une reconstitution d’un véritable camp de l’époque, avec ses soldats, bien sûr, mais également ses habitants et ses artisans. «Parmi les activités quotidiennes, nous proposerons, notamment, des reconstitutions de combats, mais également des ateliers d’explications sur la justice et la torture», poursuit le capitaine. Soit la manière idéale d’allier la légèreté d’une animation avec le sérieux d’une activité pédagogique.

 

Raphaël Muriset