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Ritrovo pro Ticino victime de déprédations à répétition
Yverdon, 23 avril 2020. RITROVO, dégâts, à gauche: Claude-Alain Schneider (gérant), à droite: Giorgio Pini (vice-président) devant l'enseigne cassée. © Michel Duperrex

Ritrovo pro Ticino victime de déprédations à répétition

27 avril 2020 | Edition N°2724

Yverdon-les-Bains – Le vendredi 23 mars, puis une nouvelle fois le vendredi 17 avril, des vandales se sont installés sur la terrasse du centre tessinois et ont saccagé les lieux.

C’est un petit coin de paradis, à la rue de la Jonction 16, juste à côté de la cabane des scouts. C’est là que se retrouve la communauté tessinoise d’Yverdon et région, ainsi que les amateurs de risotto, luganighe et autres spécialités du canton italophone.

Fermé en raison du Covid-19, le site attire les fêtards. Mais ceux-ci ne se contentent pas de squatter la terrasse: ils aiment laisser trace de leur passage! Tables et bancs renversés, enseigne cassée, pots de fleurs retournés, cendrier mural arraché, sans oublier les bouteilles d’alcool cassées. En un mot comme en cent, leurs petites soirées ne passent pas inaperçues.

«Pas des adolescents»

Faisant fi de la sécurité, cette équipe a même fait un feu sur le site. «L’année dernière déjà, nous avions eu ce genre de dégâts. J’avais monté la garde pour voir qui étaient ces vandales et m’était retrouvé face à une vingtaine de jeunes, venus en voiture et donc relativement âgés. Ce n’était pas des adolescents. Je n’avais pas fait le malin, parce qu’ils étaient prêts à se battre. J’ignore si c’est la même équipe cette année», témoigne Claude-Alain Schneider, membre du comité de Ritrovo pro Ticino, et gérant des lieux. Si le plus gros des travaux de remise en état sont effectués par les membres, les effets cassés ont un coût! Rien que l’enseigne elle-même revient à 700 francs.

Las de voir régulièrement leur lieu de rencontre saccagé, le président de l’association a déposé une plainte pénale. L’enquête est menée par les limiers de la police cantonale. Impossible pour l’heure de savoir si des patrouilles seront envoyées sur place régulièrement.

Dominique Suter