Robin Enrico, meilleur Bavoisan du premier tour pour La Région
17 novembre 2020L’homme qui garde les points au chaud!
Cinq fois, lors de ce premier tour tronqué, le FC Bavois s’est imposé sur le score de 1-0. Cette statistique montre bien l’importance pour le FCB de s’appuyer sur une défense de fer, derrière laquelle trône un gardien de grande qualité. Les Nord-Vaudois marquent peu, lors de ce premier tour (onze buts en onze matches, 13e attaque!), mais se retrouvent tout de même 3es, alors que la saison est interrompue depuis plusieurs semaines. Ils doivent cette place (la meilleure de l’histoire du club) à une qualité de jeu en hausse, mais aussi, bien sûr, à la solidité de leurs lignes arrières (quatrième meilleure défense).
Arnaud Bühler et Timothie Zali forment une charnière complémentaire et intergénérationnelle, les latéraux Daniel Titie et Nezir Kurtic sont des valeurs sûres, mais un homme surpasse tout le monde au jeu des notes de ce premier tour: le gardien Robin Enrico.
Absolument phénoménal à plusieurs occasions lors de ce premier tour, comme à Carouge (victoire… 1-0), le Neuchâtelois affiche un niveau impressionnant et est l’une des raisons principales de la bonne tenue de la défense bavoisane. Il n’a pas de point fort particulier, mais il est bon partout et ne déplore aucune lacune. Sa régularité est un atout, sa fiabilité aussi, et les quelques arrêts-réflexe qu’il a pu effectuer cet automne ont parfois surpris même ses propres partenaires.
Ainsi, lorsque le FCB mène au score, il peut désormais penser à ramener les trois points au chaud sans marquer une deuxième fois. Cela a été le cas à Carouge donc, mais aussi sur le terrain de Zurich II, à Köniz et à domicile face à Black Stars et Münsingen. Des matches lors desquels Robin Enrico a, à chaque fois, été amené à effectuer au moins un arrêt décisif.
La rédaction sportive de La Région a appliqué au FC Bavois le même traitement qu’à Yverdon Sport la semaine dernière, en notant de manière individuelle les performances de chaque joueur lors de ce premier tour tronqué. Là où YS aspire au professionnalisme, et donc à la critique justifiée ou non, Bavois se veut (et est) un club semi-amateur, qui ne vise absolument pas la montée en Challenge League. Ce qui n’empêche pas l’exigence et le recul sur ses propres performances.
Comme pour Yverdon Sport, il faut prendre ces notes pour ce qu’elles sont: une évaluation de la part de journalistes, qui n’aura aucune conséquence pour les joueurs, sinon celle d’animer un peu le vestiaire durant cette longue période de pause forcée.
Et, comme ceux d’YS, les joueurs de Bavois auront droit à la parole pour nous dire ce qu’ils ont pensé des notes que nos lecteurs et eux découvriront dans notre édition de ce mardi 17 novembre.