Pompaples – Après 23 ans de travail dans une droguerie de la région, Aline Risse a réalisé son rêve d’indépendance en ouvrant un nouvel espace dans l’ancienne laiterie du village. Un endroit où le bien-être est roi.
Le rayon diététique a titillé l’intérêt de plusieurs curieux de passage.
Même si on ne comprend pas tout de suite, les choses arrivent souvent pour une bonne raison. Les opportunités se dessinent parfois lors de moments compliqués, mais si l’on sait les saisir et se lancer, de belles choses peuvent vous attendre au tournant. C’est le cas d’Aline Risse, qui vient d’ouvrir «A l’unisson», espace dédié au bien-être et au conseil autour des médecines naturelles.
Droguiste de formation ayant exercé dans la région jusqu’en juin de l’an dernier, elle voit la remise du commerce où elle travaillait comme une chance pour réaliser un rêve qu’elle gardait en tête.
De très jolies rencontres
Aline Risse propose des massages thérapeutiques aux bols chantants.
«Le déclic s’est produit au moment où j’ai visité le local, se souvient-elle. Je suis tombée amoureuse du lieu. Ensuite il a fallu le rénover, ce qui a pris trois mois durant lesquels mon mari, qui travaille dans la construction, mes enfants, ma famille et plusieurs amis m’ont vraiment beaucoup aidée. Il a ensuite fallu oser se lancer, et partir à la recherche de nouveaux partenaires avec qui j’avais envie de travailler et d’échanger. Le projet et tout ce qui a tourné autour ont produit une belle énergie et permis de faire de très jolies rencontres.»
Trois espaces
Aujourd’hui, l’ancienne laiterie transformée compte trois espaces distincts. Une première pièce est dévolue aux produits diététiques régionaux et à un rayon droguerie. La deuxième fait la part belle aux tisanes, aux élixirs de plantes, aux huiles essentielles ainsi qu’aux cosmétiques bio et aux pierres. Finalement, un troisième espace est réservé aux soins et à des séances de conseils plus détaillés que ceux que l’on peut obtenir en officine. «Mon idée est de proposer une offre complémentaire à ce qui existe déjà, ajoute Aline Risse. Nous n’avons ni thé noir ni épices, car j’estime que des commerces de la région sont déjà très bien dans ces créneaux.»
