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Sept nouveaux élus à l’Hôtel de Ville

8 décembre 2010

Visite surprise sur le toit de l’Hôtel de Ville d’Yverdon! Plusieurs cigognes y ont en effet élu… domicile, préférant a priori la froideur de l’hiver helvétique aux charmes de l’Afrique. Partiront-elles quand même trouver le soleil?

 

Tout à gauche, forcément, Cédric Pillonel (exceptionnellement sans sa chemise verte), Daniel Von Siebenthal (qui domine les débats en bon syndic), Jean-Claude Ruchet et Nathalie Saugy. A droite et à bonne distance des quatre premiers, Marc-André Burkhard, Jean-Daniel Carrard et Paul-Arthur Treyvaud, lequel est déjà sur le perchoir, prêt à prendre son envol, comme annoncé!

Tout à gauche, forcément, Cédric Pillonel (exceptionnellement sans sa chemise verte), Daniel Von Siebenthal (qui domine les débats en bon syndic), Jean-Claude Ruchet et Nathalie Saugy. A droite et à bonne distance des quatre premiers, Marc-André Burkhard, Jean-Daniel Carrard et Paul-Arthur Treyvaud, lequel est déjà sur le perchoir, prêt à prendre son envol, comme annoncé!

Allez, on avoue, on a menti (un peu), les cigognes posées sur le toit de l’Hôtel de Ville d’Yverdon depuis dimanche n’étaient pas sept, mais bien huit, voire onze, selon certains témoins! Qu’importe, la symbolique était trop forte, et si les élus yverdonnois ont signé un bail de cinq ans à l’Hôtel de Ville (renouvelable), il n’en est pas forcément de même pour les cigognes, lesquelles sont de passage pour quelques jours. Mardi matin, elles étaient en effet déjà reparties. Pour le soleil? Elles seules le savent!

 

Une telle présence est-elle habituelle? Michel Antoniazza, collaborateur scientifique à la Grande Cariçaie, précise: «La migration débute en juillet, pour les tout premiers individus, et se termine en octobre. Les oiseaux qui se trouvent actuellement sur le toit de l’Hôtel de Ville n’iront certainement pas jusqu’en Afrique, il est trop tard pour cela.» Comment expliquer leur présence, dès lors? «Il s’agit sans doute d’oiseaux que j’appellerais migrateurs partiels, et opportunistes. Certains d’eux ont sans doute faite partie d’un programme mis sur pied pour les sédentariser et, donc, les empêcher de migrer. Les habitudes restent, mais ils bougent quand même pour trouver de belles conditions ici ou là, c’est pour cela que je les qualifie d’opportunistes. S’ils se sentent bien ici, ils vont y rester, avant de partir un peu plus loin…», sourit encore Michel Antoniazza. Les oiseaux iront donc peut-être du côté de la France, voire de l’Espagne, mais sans doute pas plus loin.

En conclusion, que nos élus yverdonnois nous pardonnent de les avoir comparés, avec humour, à des cigognes, mais qu’ils se rassurent: celles-ci sont extrêmement intelligentes et savent toujours retrouver leur chemin et retomber sur leurs pattes, sans pour autant oublier d’atteindre leur but! Un vrai programme politique…

Timothée Guillemin