Si près du bonheur…

Dans un match serré, Orbe (photo, en rouge) s’est incliné au cinquième set face à son meilleur ennemi, le VBC Yverdon.

Le premier derby du championnat entre Orbe et Yverdon aura tenu toutes ses promesses! Pourtant, les deux équipes ont connu un début de championnat totalement à l’opposé, avec des Yverdonnoises en totale confiance avec deux victoires en autant de matches, face à des Urbigènes qui peinent à gagner des rencontres malgré des performances plutôt bonnes (deux matches perdus en cinq sets).

Les pronostics n’étaient donc pas forcément favorables aux filles du nouvel entraîneur Nicolas Niederlander. Cependant, il est bien connu que les matches ne se jouent pas sur le papier, mais bien sur le terrain, et le premier set a été une véritable démonstration de la part du VBC Orbe, qui l’a emporté 25-19. Le ton de la partie était donc donné et, si Yverdon voulait avoir une chance, il allait falloir montrer un tout autre visage.

La qualité du volley proposé par les deux équipes lors des deuxième et troisième sets fut de premier choix avec deux équipes se rendant coup pour coup. Après quatre sets, Orbe et Yverdon se retrouvaient dos à dos et allaient se départager au tie-break.

Un essoufflement progressif

Pour Orbe, ce sont les mauvais souvenirs qui sont remontés, mais la salle chauffée à blanc tentait de donner le maximum de force aux joueuses urbigènes. Malheureusement, la tension aura eu raison du VBC Orbe, qui s’est une nouvelle fois incliné en cinq sets.

Après le match, l’ailière urbigène Julie Grandjean exprimait un peu de frustration: «Comme le match passé, on démarre très fort et on s’essouffle au fur et à mesure du match. Mais cela veut aussi dire qu’on n’est pas loin de leur niveau et qu’il ne nous manque pas grand-chose. Il faut continuer à travailler dans cette direction et les résultats viendront d’eux-mêmes.»

Du côté du coach, même son de cloche avec un discours mesuré: «Bien sûr que ce n’est pas le résultat qu’on voulait, mais j’ai repris l’équipe la semaine passée, donc on n’a pas eu le temps de travailler beaucoup de choses. Mais j’ai un groupe très équilibré, avec un mélange de jeunes joueuses et d’autres qui ont plus de bouteille, alors il y a de quoi faire!»

Le potentiel de cette équipe est indéniablement présent ! Il ne reste plus qu’à garder de la régularité sur toute la durée d’un match et Julie Grandjean et ses coéquipières obtiendront, sans nul doute, de précieuses victoires!