En s’imposant mercredi à domicile face à YB sur la plus petite des marges (1-0), Maxime Brenet et Bavois ont enregistré leur cinquième blanchissage consécutif dans leur jardin.
La bataille a été âpre, mercredi soir aux Peupliers entre Bavois et Young Boys M21. Comme souvent lorsqu’ils évoluent dans leur jardin, les Bavoisans ont su faire le dos rond pour aller chercher une victoire méritée dans les derniers instants d’une rencontre hachée de bout en bout (1-0).
La souveraineté retrouvée des Nord-Vaudois à domicile depuis la reprise ne peut pas être à mettre au crédit d’un seul homme, mais il est évident que Maxime Brenet, arrivé de Portalban durant la trêve hivernale pour remplacer Robin Enrico, n’y est de loin pas étranger.
Auteur de plusieurs parades capitales alors que le score était encore nul et vierge, dont notamment un double arrêt magistral à la demi-heure de jeu, le gardien du FCB a eu passablement de job, et l’a bien effectué. «On sait qu’en étant une équipe de bas de classement, on va automatiquement subir à un moment donné de la rencontre, surtout contre ce type de formations qui se projettent beaucoup vers l’avant. C’est mon rôle de réaliser ce genre d’interventions lorsque mon équipe en a besoin», analysait l’ancien portier d’YS, après la rencontre.
Cages inviolées aux Peupliers
En quelques mois, Maxime Brenet s’est déjà imposé comme un élément essentiel du groupe dirigé par Bekim Uka. Les statistiques parlent d’ailleurs largement en sa faveur, puisque le dernier rempart du FC Bavois n’a pas encaissé le moindre but lors des cinq rencontres de championnat disputées à domicile par son équipe. «Je ne m’attendais pas forcément à réaliser autant de clean sheets lorsque je suis arrivé, mais il est clair que c’est plus que bon pour la confiance, surtout avant les deux prochains matches que nous allons disputer dans les jours à venir (ndlr: Lugano et Baden)», reconnaissait-il.
Un gardien qui va de l’avant
Mais l’aspect défensif n’est pas la seule chose qui intéresse celui qui porte le numéro 13 dans les cages bavoisannes. Très sollicité par ses partenaires à la construction du jeu, il n’hésite pas non plus à user de longues relances lorsque la situation le requiert. Il alimente ainsi régulièrement ses compères restés aux avant-postes, pour créer des phases de contre-attaques. «Il est clair qu’avec la vitesse de nos joueurs offensifs, j’ai pour consigne d’essayer de les trouver dès que j’en ai la possibilité. D’ailleurs, je me suis fixé le petit objectif personnel de réussir une passe décisive avant la fin de la saison.»
