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SOS écrit avec de l’air
Marley Aké a réalisé un enchaînement de toute beauté pour inscrire le 0-2, samedi à Winterthour. Mais cela n’aura pas suffi à YS pour s’imposer.  Gabriel lado
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SOS écrit avec de l’air

19 mai 2025 | Textes: Lucas Panchaud, Winterthour
Edition N°3945

Un penalty de Fabian Frei à la 96e minute a empêché Yverdon Sport de s’imposer samedi à Winterthour, malgré une prestation louable (2-2). Le maintien se jouera jeudi, à la maison, contre Zurich. Les Yverdonnois garderont encore longtemps en travers de la gorge les deux points qu’ils ont laissés filer dans les arrêts de jeu, samedi, à Winterthour, eux qui ont été contraints au nul en terres zurichoises (2-2). Après avoir mené au score durant plus de 70 minutes, les hommes de Paolo Tramezzani ont été rejoints à la 96e minute, à la suite d’un penalty transformé par Fabian Frei, dans une Schützenwiese en totale effervescence. Difficile d’appeler au secours Dans la ferveur d’un stade entièrement acquis à la cause de leurs opposants, heureux de célébrer ce point acquis de façon presque inespérée compte tenu du scénario du match, les Nord-Vaudois ont passé de longues minutes à exprimer leur frustration et à remettre en question les décisions prises dans le dernier quart d’heure par Sven Wolfensberger, l’arbitre de la rencontre. Celui-ci a en effet accordé deux penalties aux hommes d’Uli Forte à un moment capital de l’exercice pour les deux formations, alors même qu’YS se dirigeait tout droit vers la victoire. «Si l’on avait su que l’arbitre allait porter un maillot rouge, au moins, on aurait pu s’y préparer, se désolait William Le Pogam, capitaine des Verts. Prendre de telles décisions dans un match à enjeu tel que celui-ci, c’est inadmissible.» Antonio Marchesano, de son côté, partageait le même avis au micro de Blue Sports: «Toutes les décisions qui se prennent sont toujours en défaveur du petit. C’est très facile de siffler contre Yverdon, mais on n’oublie que nous, les joueurs, venons tous les jours travailler à l’entraînement. On doit nous respecter plus que cela.» Les choix du directeur de jeu alimentaient déjà toutes les discussions après le coup de sifflet final, et nul doute qu’elles auront également fait couler beaucoup d’encre depuis. Toujours est-il que, qu’ils soient justifiés ou non, les deux verdicts rendus par le trio arbitral, assisté de la VAR, auront pesé très lourd dans le décompte final. YS se raccroche à la vie Les joueurs de la Cité thermale avaient pourtant fait tout juste, ou presque. Après avoir été balayés jeudi dernier à Zurich par Grasshopper (0-5), les coéquipiers de Moussa Baradji sont apparus comme transfigurés, et menaient très logiquement à la pause. C’est sur cette base que les Nord-Vaudois, une fois les émotions retombées, devront aller affronter leur destin, jeudi, devant leur public, face à Zurich. «Malheureusement, on sait que ce n’est plus entre nos mains, mais on va faire le job à fond, il faut qu’on gagne ce dernier match à la maison. Ce qui est sûr, c’est que nous allons mouiller le maillo

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