L’Association Animation de Vuarrens a dévoilé sa programmation de la saison 2024-2025. Elle s’annonce variée et surprenante.
Une fois encore, l’AAV est sur les rails pour proposer une saison 2024-2025 riche en spectacles. L’association complètement indépendante et gérée par une équipe surmotivée a fait ses débuts il y a 18 ans. Partie de rien, elle propose aujourd’hui sept spectacles de grande qualité avec des artistes de renom. «Ces spectacles ont été choisis avec attention et composent un ensemble homogène. Le but est qu’on ait envie de tout voir», sourit Patrick Vallotton, président de l’association et programmateur.
Cette saison, les mélomanes, les amoureux du rire ou encore les fascinés par la magie seront réjouis du programme. Sont à l’affiche la chanteuse dynamique Phanee De Pool, la ventriloque Le Cas Pucine, le magicien primé de Las Vegas Lionel Delleberg, le chanteur de slam connecté Narcisse, l’humoriste bien connue dans la région Nathalie Devanthey et l’ancienne avocate devenue humoriste Caroline Vigneaux. Monsieur, quant à lui, est l’histoire touchante d’un mime passant par une crise existentielle. Tout le monde devrait trouver son compte. «La programmation est très féminine et nous en sommes très fiers» glisse Patrick Vallotton. En effet, les affiches font la part belle aux artistes féminines.
Des bénévoles en or
Les près de trente bénévoles qui composent l’association sont déjà prêts pour monter et démonter la salle à chaque représentation, ce qui apporte une ambiance collégiale et fourmillante. L’association repose majoritairement sur leur aide, puisque elle vit des revenus des spectacles (même si elle pratique des échanges de services avec la Commune par exemple, ou reçoit des dons de la Loterie romande). Grâce au travail des bénévoles, l’AAV garantit des prix accessibles à tous.
De nouveaux défis
L’association dynamique se lance de nouveaux défis pour réduire son impact écologique. Depuis quelques temps, elle s’est fixée la tâche de ne remplir qu’un sac poubelle de 60 litres par soirée, en sachant que la capacité maximale de la salle est de 350 personnes. Prochain objectif: n’utiliser qu’un sac de 30 litres par soir. L’association souhaite également améliorer sa consommation d’électricité et a investi dans des projecteurs LED plutôt qu’halogène. En plus de consommer moins d’énergie, ces spots sont plus performants. Il faut dire que si l’association a débuté naïvement, elle se voit maintenant jouer dans la cour des grands. Elle a ainsi investi dans une régie pour proposer des spectacles à la hauteur des artistes et du public.
Tout prévoir à la «der»
Patrick Vallotton raconte avec humour les difficultés organisationnelles que l’association rencontre. Il remarque que – et il n’est pas le seul dans le milieu culturel –, depuis quelques années, «les gens ont tendance à réserver au dernier moment, ce qui nous provoque un stress monstre. On ne sait pas à quoi s’attendre». Sans jugement, il se demande d’où vient cette tendance et s’interroge sur la manière dont elle pourrait être résolue. «Peut-être que les acteurs de la culture devront revoir leur manière de fonctionner?», se demande-t-il.
Dans tous les cas, comme chaque année, l’association se réjouit déjà d’entamer cette nouvelle édition. Pour les plus curieux, elle propose un abonnement et une abonnement découverte qui permettent d’avoir accès à plusieurs ou à tous les spectacles. Car comme le dit Patrick Vallotton, «L’association a besoin d’une seule chose : un public curieux, présent et qui se laisse surprendre».