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«Sportivement, c’est intéressant d’être en bas»

4 janvier 2013

Hockey – 1re ligue – Le HC Yverdon dispose de huit matches pour tenter de se qualifier pour les playoffs. Le point avec l’entraîneur Marc Gaudreault, avant le début des choses sérieuses, demain, à 17h30, contre Star Lausanne.

Marc Gaudreault et le HC Yverdon sont positifs en ce début d’année.

Les hockeyeurs de 1re ligue s’apprêtent à découvrir une nouvelle formule. Après les traditionnels deux tours de championnat, les onze équipes sont séparées en deux groupes: les six premières, d’ores et déjà qualifiées pour les playoffs, s’affrontent dans le cadre du «masterround» pour déterminer leur rang final, tandis que les cinq dernières seront aux prises dans le «quali-masterround». L’enjeu: les deux dernières places en playoffs, dont le HC Yverdon -dixième au terme de la saison régulière- rêve tout naturellement. Le point avec Marc Gaudreault, avant le déplacement de demain, à l’Odyssée, pour y affronter Star-Lausanne à 17h30.

La Région: Marc Gaudreault, comment se sont passées les fêtes pour votre équipe?

Marc Gaudreault: Les joueurs ont eu deux fois trois jours de repos, du 24 au 27 décembre, puis du 29 au 2 janvier. Entre temps, nous avons quand même eu un peu de glace, nous avons disputé une rencontre amicale contre Vallorbe. Avec nos résultats en fin d’année, nous avons pu rester dans un état d’esprit positif pour les vacances.

Que pensez-vous de la nouvelle formule?

Que du bien! On râlait depuis des années de ne pas avoir assez de matches, en 1re ligue, donc on ne va pas se plaindre! Maintenant, nous avons huit matches devant nous, 24 points à jouer.

Et un seul objectif: les playoffs?

Oui. Nous l’avons en tête depuis le début de la saison et c’est toujours le cas, même si ce ne sera pas évident. Nous avons six points de retard sur Saint-Imier, cinq sur Star Lausanne, donc c’est comme si notre joker était déjà joué, en somme. Nous n’avons pas le droit à l’erreur.

La perspective de disputer huit matches contre des adversaires directs est-elle stimulante?

Ce qui l’est, surtout, c’est d’avoir un véritable objectif. Avant, en fin de saison, on se retrouvait parfois simplement à jouer une place.

Vaut-il mieux, au fond, être là à lutter pour une place en playoffs, que d’être dans le masterround, mais à la peine?

Sportivement, c’est très intéressant d’être en bas. Uni Neuchâtel, sixième, par exemple, va au-devant d’un mois de janvier difficile, avec beaucoup de défaites qui se profilent. Mais les Neuchâtelois, eux, n’ont plus à craindre la relégation.

Lionel Pittet