Bavois s’est donné de l’air en s’adjugeant une courte victoire face à Bulle, samedi aux Peupliers (2-1).
L’heure du rachat avait sonné pour Bavois, au moment du coup d’envoi aux Peupliers samedi en fin de journée. La défaite sèche (4-1) infligée une semaine plus tôt par le néo-promu Vevey-Sports avait laissé les Nord-Vaudois dans une position plutôt délicate, mais pas alarmante.
La réception du FC Bulle promettait donc une rencontre disputée, et qui l’a été, du début jusqu’au coup de sifflet final. «Aujourd’hui, ça a été un vrai derby», soufflait Robin Enrico (photo), qui a terminé le match avec le brassard de capitaine autour du bras après la sortie d’Adrian Alvarez. «Les conditions ont encore été plutôt favorables pour la saison. Cela dit, c’est resté plutôt compliqué pour les deux équipes de développer leur football », poursuivait le portier bavoisan.
En effet, l’opposition entre deux des six équipes romandes que compte la Promotion League, aura laissé les amateurs du beau jeu quelque peu sur leur faim. C’est dans l’intensité et dans l’abnégation mise dans chacun des duels disputés que les protégés de Bekim Uka ont finalement su tirer leur épingle du jeu. «On sait qu’on n’est pas une équipe qui va être dominante durant 90 minutes. Par contre, si on veut obtenir des résultats, on doit être capables de gérer nos temps faibles et de tirer le meilleur de nos temps forts, comme ce fut le cas aujourd’hui», commentait Robin Enrico.
Respectivement blessé et suspendu le week-end précédent contre Vevey, les latéraux Nicolas Gétaz, auteur de l’ouverture du score samedi, et Thierno Diallo ont fait leur retour dans le onze de départ face aux Gruériens. De quoi redonner une certaine assise défensive au FC Bavois, que les visiteurs auront bousculé jusque dans les ultimes secondes du temps additionnel, en vain.
«Cette victoire nous fait du bien. Cela nous permet de poursuivre notre bonne série à domicile, ce qui est primordial pour nous», se réjouissait Robin Enrico. Avant d’évoquer la prochaine échéance, face aux M21 de Young Boys: «Ce sera un match complètement à l’opposé de celui-ci. À Berne, dans un grand stade, sur un terrain synthétique, on s’attend à un déplacement compliqué. D’autant qu’on a rarement l’occasion de s’entraîner sur cette surface pour se préparer de manière optimale.»
Après avoir, grâce à ce succès précieux face aux Bullois, repris une avance confortable de sept unités sur Lugano M21, premier relégable, Bavois peut à nouveau respirer. Et pourquoi pas même, regarder vers le haut.