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Sur les hautes crêtes

20 juin 2025 | Textes: Lucas Panchaud
Edition N°3962

La Vaulienie Myriam Savary (photo) a réalisé le bel exploit de boucler le marathon de l’Annapurna, début juin. Elle avait décidé d’y prendre part un peu sur un coup de tête.

La présence de Myriam Savary au Népal n’avait rien d’un hasard. Sa participation au marathon de l’Annapurna, au mois de mai dernier, elle, relevait déjà un peu plus de l’inattendu. «J’étais partie faire ce voyage pour effectuer une retraite spirituelle. Il existe des tas de programmes sur mesure pour les gens désireux de se reconnecter avec eux-mêmes et leurs émotions, explique Myriam Savary, membre du Footing Dent de Vaulion. J’avais envie de faire quelque chose du genre, et je me suis laissée tenter.» La Vaulienie, amatrice des courses de longues distances, a ainsi passé plusieurs jours dans un monastère, entre activités de repos et de méditation, avant de finalement décider de prendre le départ du marathon de l’Annapurna, un des plus hauts massifs montagneux du globe. «Je dois reconnaître que je m’étais déjà un peu renseignée en amont, en surfant sur le net. Lorsque j’ai vu que la date de la course concordait avec ma présence sur place, je m’étais dit que ça pourrait être une l’occasion d’y participer», relate la coureuse de 44 ans. Alors, à la fin de son séjour, Myriam Savary a immédiatement pris la direction du camp de base du massif himalayen, avec pour seul compagnon de route son sac de voyage. «On m’a guidé jusqu’au bord d’un chemin et on m’a simplement indiqué la direction à suivre pour arriver à destination. C’était un peu particulier, mais à aucun moment je ne me suis sentie mal à l’aise ou perdue. C’était une très bonne façon pour moi de préparer le marathon, en quelque sorte», sourit la sportive, qui a finalement pu rejoindre le lieu du départ de la course en moins de temps que prévu. Connexion essentielle Outre l’altitude inhabituelle pour un effort de ce type, l’épreuve de l’Annapurna possède la particularité d’avoir un dénivelé largement négatif, plus de 5000  m de descente, contre un peu moins de 2000 m à gravir pour rallier la ligne d’arrivée. Une spécificité qui n’a pas perturbé Myriam Savary, elle qui a été classée au 1er rang des étrangers au terme du parcours, bouclant les 42,195 km en 7h43. «Je ne me concentre jamais vraiment sur le temps ou sur le résultat. Ce qui compte avant tout à mes yeux, ce sont les émotions vécues et la connexion que j’ai pu ressentir avec mon environnement. En plus, je dois dire que j’étais très bien préparée, grâce aux conseils avisés des gens du Footing club.»


Comme à la maison

Myriam Savary a été accueillie chaleureusement par ses compères du Footing Dent de Vaulion à son retour d’Asie. Une communion qui résume bien le lien qui règne entre elle et Vaulion, son village d’adoption. «C’est comme si elle avait toujours vécu ici», souriait Philippe Guignard, président du club. La coureuse y réside depuis environ cinq ans avec son fils Elyah, 17 ans, qui court également à ses côtés à Vaulion. Et elle s’y sent comme chez elle. «J’aime le calme et la sérénité que je ressens lorsque je suis ici. Ça a tout de suite été le coup de foudre lorsque j’ai emménagé.»

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