Suscévaz honore son conseiller fédéral
3 août 2012Camille Décoppet, ancien conseiller d’Etat et, surtout, président de la Confédération, a désormais une plaque commémorative dans son village. Elu en 1912, il a notamment dirigé le département militaire durant la Première Guerre mondiale.
«Toutes les communes n’ont pas la chance d’avoir eu un conseiller fédéral!» Jean-Pierre Grin, conseiller national, a tenu à être présent à Suscévaz le jour de la Fête nationale, afin de célébrer le centième anniversaire de l’accession de Camille Décoppet au Conseil fédéral! D’abord élu au Grand Conseil, puis au Conseil d’Etat, il a marqué l’histoire vaudoise en étant à l’origine des fameuses «prim’sup». Elu au Conseil fédéral en 1912, il a eu le redoutable devoir d’être président de la Confédération, mais également de diriger le Département militaire durant le conflit de 14-18. Des temps difficiles, mais bien assumés. Egalement membre, avant son accession au Conseil fédéral, du Conseil d’administration des CFF, il a joué un rôle primordial dans le percement du Tunnel du Mont d’Or, qui a permis de relier Vallorbe à Frasnes.
Rédaction
«Il faut que la culture de la démocratie participative prenne la place de la culture de la défiance mutuelle»
La conseillère d’Etat Nuria Gorrite a célébré la Fête nationale à Ballaigues
Entrecoupée par des intermèdes musicaux présentés par la fanfare La Lyre de Vallorbe-Ballaigues, la célébration de la Fête nationale à Ballaigues, malgré de lourds nuages, a finalement pu se dérouler dans de bonnes conditions. Après un repas pris en commun avec les habitants au Centre villageois, les autorités locales étaient fières de pouvoir accueillir la conseillère d’Etat Nuria Gorrite, pour sa première célébration du 1er août hors de sa commune de Morges.
Chaleureusement accueillie aussi bien par le président du Conseil communal Daniel Bourgeois que par le syndic Raphaël Darbellay, celle qui a été élue largement en tête par la Ballaigues plutôt conservatrice dans ses choix politiques a eu visiblement plaisir à délivrer un message d’espoir concret et pragmatique et à se mêler ensuite à la population pour y recueillir sentiments et remarques. «Ce rituel de la célébration de la Fête nationale est le témoignage que la population a encore envie de communion et de partage», a précisé Nuria Gorrite.
En rappelant aussi que « l’année passée a senti le jasmin dans certains pays méditerranéens, alors qu’actuellement en Syrie, c’est plutôt l’horreur des combats et l’odeur des bombes qui prédominent. Un jasmin qu’on ne sent pas en Suisse ou en Europe, à cause d’une crise civique de plus en plus répandue. Le citoyen semble s’y détourner du débat public. Heureusement, tout le monde n’est pas à ce point-là désenchanté, mais l’engagement politique prend des formes nouvelles comme le bénévolat, le militantisme, les appels lancés sur Facebook, entre autres. Il faut que la culture de la démocratie participative prenne la place de la culture de la défiance mutuelle. Avec sa forme politique particulière, la Suisse décentralisée a le bonheur de pouvoir impliquer le citoyen dans les choix de société. La volonté de toujours mieux faire doit nous guider dans notre action de tous les jours vers un futur que nous avons la chance de pouvoir penser et concrétiser».
La fête s’est ensuite poursuivie par le traditionnel cortège aux flambeaux, conduit par les sonneurs de toupins, puis par le feu et le feu d’artifice qui a ravi grands et petits.