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Thierrens impose sa loi

20 août 2024 | Texte: François Campiche | Photo: Champi
Edition N°3770

Les Joratois se sont adjugé le derby contre Donneloye, samedi au Marais pour la reprise du championnat, mais ont vu les Oies revenir fort en fin de rencontre.

C’est un véritable combat qui a fait rage dans l’antre du Marais pour la première journée du championnat de 3e ligue. Il faut reconnaître que le hasard du calendrier avait réservé une petite surprise, car les Thierranais accueillaient leur «ennemi juré», le FC Donneloye.

Pour donner une idée des forces en présence, les hommes de David Bessire avaient loupé de peu la place pour les finales de promotion la saison passée, tandis que Noé Duc et ses coéquipiers ont vécu la douloureuse expérience de la relégation de la 2e à la 3e ligue. Les deux équipes s’étant bien renforcées au mercato, bien malin celui qui aurait pu prédire l’issue de la rencontre.

Qui dit derby, dit duels musclés, et on peut assurer que de ce côté-là, on a été servi! Dès les premières minutes, des interventions qu’on qualifiera de «limites» ont donné le ton, et l’arbitre, qui aurait peut-être dû sévir afin d’éviter que l’animosité déjà palpable entre les deux équipes ne s’envenime encore plus, a finalement préféré opter pour la psychologie, peut-être à mauvais escient.

Une expulsion qui a relancé les affaires des Oies

Dans tous les cas, à ce jeu-là, on a vite senti les Thierranais un ton au-dessus physiquement et, malgré un nombre d’occasions réduit, Maxime Bilancioni et Pierre Blanc ont permis à leur équipe de mener confortablement de deux longueurs à la pause.

Puis, alors que Thierrens se dirigeait vers une victoire aisée en menant 4-0 à la 67e minute, un fait de jeu allait rebattre toutes les cartes de cette rencontre. Effectivement, après être resté devant le ballon lors d’un coup franc rapidement joué, le défenseur central thierranais Matis Losey se voyait adresser un second carton jaune, synonyme d’expulsion. Et sur le coup franc suivant cette action, Donneloye s’en allait inscrire le but de l’espoir.

Portés par ce vent nouveau et leur supériorité numérique, les hommes de Yannick Bovay parvenaient à marquer à deux reprises supplémentaires, mais la solidarité et le collectif des joueurs du FC Thierrens ne permettaient pas aux Oies de recoller au score.

Thierrens s’imposait donc dans la douleur, mais pouvait se féliciter de cette victoire avec un groupe composé de très jeunes joueurs talentueux, qui ont surtout démontré qu’ils possédaient un mental d’acier.