Le FCT a été éliminé en quarts de finale de la compétition, battu aux penalties par Assens.
Les regards des joueurs de Thierrens traduisaient tous un peu de résignation à l’heure où Christophe Panchaud, le gardien du FC Assens, s’élançait pour botter son tir au but, mercredi.
La frappe de Robin Duvoisin, dernier rempart du FC Thierrens, venait alors tout juste de s’envoler dans le ciel sans étoiles du Gros-de-Vaud. Dans l’air aussi froid qu’irrespirable de cette séance de penalties interminable, celui qui avait été durant les 90 minutes réglementaires l’homme du match avait ainsi laissé à son homologue une balle de demi-finale de Coupe vaudoise. Et Christophe Panchaud, 22e homme de la soirée à s’élancer des onze mètres, n’a pas tremblé, pour le plus grand bonheur des Asseniens, devenus coutumiers des longues épopées dans la compétition.
«C’est un peu cruel de terminer de cette manière-là, surtout pour notre portier, qui a réalisé une très belle prestation. Mais nous nous étions qualifiés aux tours précédents déjà aux tirs au but, donc on savait que la série pouvait prendre fin, si ce scénario se reproduisait lors de ce quart de finale», analysait calmement, après le match, David Bessire, assistant de Nicolas Clot à la tête du FCT.
C’était pas loin
Ses protégés n’ont pas démérité, eux qui ont été virtuellement demi-finalistes à deux instants de la rencontre face aux Grenats. La première, après l’ouverture du score de Romain Carrard, survenue aux environs de la demi-heure de jeu. La seconde, l’espace de quelques dizaines de secondes lors de la loterie des penalties, jusqu’à ce que le malheureux Pierre Blanc ne voie son essai être détourné par le goalie adverse, alors même qu’il avait la qualification au bout des crampons.
«Honnêtement, les joueurs ont fait ce qu’il fallait. Ils ont été présents dans le jeu, se sont créé des possibilités de doubler la mise. C’est peut-être là où on peut avoir quelques regrets, mais on ne peut pas non plus leur en tenir rigueur. Dans tous les cas, on savait que ce serait très certainement difficile d’aller au bout», relativisait David Bessire.
L’aventure en Coupe vaudoise des Joratois aura été belle, mais il n’y a pas de temps pour s’apitoyer. La priorité des pensionnaires du Marais, reste, comme depuis le début de l’exercice, la validation de leur ticket pour les finales de promotion de 3e ligue en 2e ligue, en juin prochain.