L’entreprise de transports publics a tenu son assemblée générale vendredi soir. Les comptes sont à l’équilibre et les projets restent nombreux.
Travys va bien. C’est le constat clair et précis qui a été détaillé à la quarantaine d’actionnaires présents vendredi en fin d’après-midi à l’Aula Magna du Château d’Yverdon-les-Bains.
Comptes à l’équilibre
Les comptes, présentés et acceptés à l’unanimité font état de charges et de produits qui dépassent légèrement les 54 millions de francs, laissant au final un petit résultat négatif de 139 771 francs. Les effectifs de l’entreprise ont notamment crû de 7,7% en 2024 (15 collaborateurs supplémentaires).
Nombreux projets
Si l’entreprise continue de se développer, elle s’est également engagée dans de nombreux chantiers. Il y a eu la rénovation complète de la halte de La Brinaz, le projet des 125 ans de la ligne entre Le Pont et le Brassus, ou encore le début des travaux entre Orbe et Chavornay. Des améliorations sont en cours actuellement à la gare du Sentier-L’Orient et à la gare du Lieu, où des recherches archéologiques ont lieu. Sur la ligne Yverdon-Sainte-Croix, le point de croisement supplémentaire au-dessus de la gare de Six-Fontaines, une fois opérationnel, permettra de remettre en pleine fonction certaines haltes comme celle de La Brinaz.
Dans les projets internes, la digitalisation a permis de connecter tout le personnel à l’aide d’un intranet simple et efficace. À noter encore que l’effort mis sur le contrôle des titres de transport porte ses fruits puisque 127 544 passagers ont été contrôlés, soit 275% de plus qu’en 2023. 8,2% de ceux-ci voyageaient sans titre valable.
Le directeur de Travys, David Robert. jpw
Regroupement du LEB, de MBC et de Travys sur les rails
Le 11 juin dernier, le Conseil d’État communiquait sur le rapprochement à l’étude entre trois entreprises de transport régionales, à savoir le LEB, actuellement géré par les TL (Transports publics lausannois) , MBC (Morges-Bière-Cossonay) et Travys. Un comité de pilotage inter-entreprises accompagnera la suite du processus. Si les marques concernées pourraient perdurer, l’éventuelle fusion entraînerait la création d’une seule entité. La question à mille francs: qui en prendrait la direction? Parmi les candidats naturels, l’actuel directeur de Travys David Robert, qui vivait sa première AG, possède l’avantage d’avoir également fait partie de la direction de MBC durant plus de trois ans entre 2021 et 2024. Les prochaines étapes qui définiront plus précisément ce rapprochement seront communiquées dans le courant de l’automne de l’année en cours.
