Coralie Pilet (photo) évolue sous les couleurs de l’UCY depuis 2007. La Chanvannaise a été l’une des grandes artisanes du succès des siennes samedi contre Zulgtal (4-2).
Des grands matches naissent les grandes joueuses. À l’image de Coralie Pilet, qui a permis à l’UC Yverdon, de par son habileté devant le but, de s’adjuger une victoire inattendue samedi, face au désormais ex-leader, Zulgtal (4-2).
Grâce à deux buts empreints à la fois de talent et d’un semblant de réussite, la Chanvannaise a mis fin aux espoirs des Emmentaloises dans le dernier tiers, là où tout s’est joué, ou presque.
Le rôle d’une attaquante, en somme, que la joueuse de 24 ans assume parfaitement, elle qui connaît son club sur le bout de sa canne: «Cela fait plus de 17 ans que j’évolue ici à Yverdon. J’y ai commencé le unihockey en 2007, et depuis je n’ai jamais changé», dévoilait la jeune femme, en marge du succès des siennes.
Bien qu’elle n’ait pas entamé la rencontre en première ligne, la Nord-Vaudoise a tout de même su endosser ses responsabilités.
Une force de caractère qui va de pair avec sa vision du jeu : «Depuis mes débuts je joue en attaque. Il est vrai que j’ai tendance à foncer sur le terrain, j’aime aller de l’avant et aider l’équipe en marquant des buts», souriait-elle.
La numéro 9 de l’UCY, si elle a bien évidemment joué un rôle prépondérant dans l’excellente performance de son équipe, n’a cependant aucunement oublié l’apport de ses coéquipières, notamment Aurélie Köhli, la portière, élue joueuse du match, qui s’est montrée intraitable pour contenir les assauts adverses: «Aurélie a livré une superbe performance, en faisant des arrêts incroyables. Elle nous a permis de rester confiantes dans les moments difficiles.»
Un travail payant
Sans une préparation optimale et une ferveur grandissante au sein du groupe à l’approche du coup d’envoi, l’issue de ce duel aurait également pu être tout autre. Un avis que partageait Lionel Barraud, particulièrement fier de ses troupes: «Ce succès est le fruit d’un travail collectif, commencé il y a plusieurs semaines. On a augmenté petit à petit l’intensité lors des entraînements, beaucoup travaillé devant les buts. On a aussi eu la tournure des événements de notre côté, pour une fois. Mais les filles ont amplement mérité cette victoire», se réjouissait l’entraîneur de l’UCY.
«Peut-être aussi que Zulgtal s’est dit que les petites Yverdonnoises n’auraient pas leur mot à dire. On leur a prouvé le contraire», glissait encore Coralie Pilet, avant de rejoindre ses camarades. Ainsi naissent les grandes équipes.