Yverdon-les-Bains – Une relation entre une écolière et un enseignant, d’environ 40 ans son aîné, finit devant le Tribunal. La jeune fille conteste avoir consenti à entretenir une centaine de rapports sexuels, alors que lui évoque une sincère histoire passionnelle. Le prévenu regrette ses actes qu’il juge aujourd’hui de « déplacés ».
Au départ, Catherine* l’appelait Monsieur. Puis, elle a fini par surnommer son professeur « mon petit chou », « mon gros caramel » ou encore « mon Peter Pan ». D’un câlin au camp de ski aux petites confidences, cette écolière du collège Léon-Michaud, à Yverdon-les-Bains, a commencé à fréquenter régulièrement Bernard* de 2015 à 2017, allant jusqu’à entretenir au total plus d’une centaine de rapports sexuels complets.
Si pour Bernard, il s’agissait d’une véritable histoire d’amour, d’une passion, cette relation a été ressentie bien différemment par Catherine qui a fini par déposer une plainte pénale contre son mentor d’une quarantaine d’années son aîné. L’enseignant est entendu ce lundi matin par le Tribunal d’arrondissement de la Broye et du Nord vaudois.
Le prévenu, un sexagénaire, était entendu pour tentatives et actes d’ordre sexuel avec des enfants et avec des personnes dépendantes, ainsi que pour viol et pour avoir commis des infractions à la loi fédérale sur les stupéfiants. Pour l’heure, il reste néanmoins présumé innocent.
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*prénoms d’emprunt
