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Un anniversaire tout en souplesse
Pomy, 22 septembre 2018. 75 ans FSG Pomy, démonstrations des Actifs de la FSG d'Yvonand. © Michel Duperrex

Un anniversaire tout en souplesse

25 septembre 2018
Edition N°2338

La société de gymnastique du village a fêté ses 75 ans, samedi, entourée de plusieurs fédérations de la région. L’occasion également de présenter le nouveau drapeau des sportifs pomérans ainsi que la grande salle.

C’est une grande année pour les sportifs de Pomy. Ils viennent non seulement de récupérer leur grande salle après l’incendie de 2014 mais, en plus, ils ont fêté samedi dernier les 75 ans de leur société de gym ainsi que l’inauguration de leur nouvelle bannière. Un évènement qui a été célébré avec de la musique et des animations. La manifestation a commencé dès 9h du matin avec un rallye pédestre, suivi de multiples démonstrations du club de Pomy et de la région, d’un concert de la fanfare La Villageoise ainsi que d’un souper de gala.

La Nouvelle Vague de la FSG Pomy a enchanté le public avec sa démonstration d’exercices de step. © Michel Duperrex

Des siècles de souvenirs

Comme dans la plupart des communes, les sociétés de gym font battre le cœur des familles qui les composent. «J’ai démarré en tant que petite pupillette dans les années 1980, mais avant que je commence, ma maman en faisait partie, de même que ma grand-maman, mon oncle, ma tante ainsi que mon cousin», a confié Nathalie Henry, présidente de la Fédération suisse de gymnastique  (FSG) de Pomy.

Comme elle, de nombreux Pomérans ont des souvenirs liés à cette institution. Mais ils s’effacent au fil du temps et des générations. C’est pourquoi plusieurs membres ont redoublé d’efforts durant un an pour monter une exposition retraçant l’histoire de la société de gym grâce aux témoignages, aux images, aux médailles, aux tenues et aux anecdotes de chacun. Au total, près de 27 mètres de frise rétrospective, 20 heures de vidéos et des dizaines d’albums photos sont présentés à la nouvelle salle de gym jusqu’à jeudi.

«Je n’y croyais pas quand on m’a dit qu’à l’époque, il n’y avait pas de musique pour soutenir les démonstrations et que tout se faisait à la voix des membres, s’est étonnée Laure Desmeules Widerkehr, qui a travaillé sur l’exposition. J’ai aussi appris que, de 1943 à 1947, les gymnastes n’avaient pas de salle de spectacle. Ils appondaient alors quatre chars dans une grange, y mettaient un plancher et ils faisaient leur numéro dessus.» Et Daniel Dutoit, l’un des premiers membres de la société de gym et véritable mémoire vivante, de témoigner: «Le confort était réduit au minimum, ce qui n’affectait en rien la bonne humeur de l’équipe!»