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Un gestionnaire financier devenu pasteur

3 octobre 2012

Voilà une année que la Paroisse de Fontenay-Les Cygnes, à Yverdon-les-Bains, se cherchait un pasteur. Elle l’a trouvé en la personne de Daniel Gloor, un Veveysan d’origine qui est au bénéfice d’un parcours peu conventionnel.

Daniel Gloor est désormais le nouveau pasteur de la Paroisse de Fontenay-Les Cygnes à Yverdon. Son culte d’installation a eu lieu dimanche dernier.

Après une année de vacance assurée ad interim par le pasteur Etienne Roulet et le diacre Jacques Wenger, la Paroisse de Fontenay-les Cygnes a vécu dimanche l’installation de son nouveau pasteur, Daniel Gloor.

Une enfance passée à Vevey, puis des études en comptabilité l’ont mené à occuper un poste de gestionnaire financier chez Nestlé, avant de trouver sa vocation et d’entamer des études de théologie à l’Université de Lausanne. Le pasteur Gloor a ensuite exercé durant vingt ans à Nyon et Rolle puis durant dix ans comme aumônier auprès des gymnasiens et apprentis.

« Humanise, spiritualité et éthique »

Pour Daniel Gloor, le plus important est le partage qui permet d’expérimenter la présence de Dieu au-delà de toute idéologie; et pour expérimenter, il faut connaître d’abord, apprendre les bases, d’où l’importance du culte de l’enfance et du catéchisme. Son objectif: faire de sa paroisse une communauté et une famille intergénérationnelle. «Les trois piliers sur lesquels je m’appuie, tant dans ma vie privée que professionnelle, sont l’humanisme, la spiritualité et l’éthique, l’un n’ayant pas de sens sans les autres. Le ministère pastoral m’a permis de conjuguer les trois aspects et de les mettre en pratique», précise-t-il.

Elu le 5 février 2012 pour son assise, sa capacité d’écoute, son souci d’être le pasteur de tous, mais également pour son expérience de ministre dans des villes, Daniel Gloor se réjouit de se mettre au service d’une paroisse qui se bat dans des quartiers pas toujours faciles. A la question de savoir si notre Dieu est le même que celui des autres, il répond encore que l’essentiel est de l’expérimenter, car: «Le pire n’est pas de ne pas savoir avec Dieu, mais de croire que l’on sait!»

Patricia Cerruela