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Un nouveau centre culturel se dessine

16 mars 2016 | Edition N°1703

Yverdon-les-Bains – La 7e Porte s’apprête à transformer l’ancien cinéma Rex. Mis à l’enquête cette semaine, le bâtiment rénové offrira, notamment, une scène aux artistes locaux.

Alain Kaehr se réjouit d’ouvrir la salle de la 7e Porte, en novembre prochain. © Michel Duperrex

Alain Kaehr se réjouit d’ouvrir la salle de la 7e Porte, en novembre prochain.

La métamorphose de l’ancien cinéma Rex et du restaurant voisin en un centre culturel et en une unité d’accueil pour écoliers (UAPE) se concrétise. Les projets de rénovation du bâtiment de la rue des Moulins 30, à Yverdon-les-Bains, seront soumis à l’enquête publique, dès samedi. Alors que La Petite Porte s’occupera de la structure de l’accueil de jour, l’association la 7e Porte gérera la future salle multifonctionnelle.

Actuellement vide, l’ancienne salle de cinéma retrouvera des fauteuils pour accueillir 240 personnes assises, l’écran de cinéma sera amovible, alors qu’une scène et des loges permettront d’accueillir des groupes de musique, des troupes de théâtre, des danseurs ou encore des conférenciers. «Nous proposerons des rétrospectives, des vieux films, en collaboration avec la Cinémathèque suisse, et des soirées à thème. Mais le but est également de louer ce lieu pour permettre aux artistes de la région de se produire et de combler un manque de salle de conférence dans la Cité thermale, explique Alain Kaehr, fondateur de la 7e Porte, qui veut inscrire ce centre dans l’offre culturelle d’Yverdon-les-Bains. Elle sera ouverte durant toute la journée et nous souhaitons également collaborer avec des associations s’occupant d’enfants et des garderies.»

Alors que l’ouverture de cette salle est prévue au mois de novembre prochain, le comité de l’association compte déjà des réservations. «Il y a principalement des groupes de musique qui nous ont approché, mais l’un des premiers événements sera un festival du film italien», se réjouit Alain Kaehr.

«Tout le monde le sait, un centre culturel ne rapporte pas d’argent», lance, avec un sourire, le fondateur qui est à la recherche de fonds. Bien que le propriétaire du bâtiment investit pour le gros des travaux, l’association cherche de l’argent pour lancer ses activités. «Nous serons, dès la fin de la semaine, sur la plateforme de crowdfunding wemakeit.com. On pourra nous subventionner par de petits montants», note Alain Kaehr.

Muriel Aubert