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Un nouveau municipal à Montagny

17 février 2010

Bernard Gigon, un ingénieur en télécommunications de 32 ans, succède à Philippe Wagner et reprend le dicastère des constructions. Il a été assermenté lundi soir.

Bernard Gigon prête serment, entouré de Frédéric Rohner, municipal, et du syndic Linus Auer (à d).

Bernard Gigon prête serment, entouré de Frédéric Rohner, municipal, et du syndic Linus Auer (à d).

«On se réjouit de l’avoir parmi nous et de travailler ensemble!» Lundi soir, peu après l’assermentation de Bernard Gigon, nouveau municipal, le syndic de Montagny, Linus Auer, lui a souhaité la bienvenue, l’assurant sur la lancée du soutien du collège municipal. Car le nouveau venu hérite d’un dicastère particulièrement lourd, celui de la police des constructions. Il succède à Philippe Wagner, qui avait été élu au début de la législature et dont le métier d’architecte constituait un réel atout.

Cela dit, la formation d’ingénieur du nouveau venu devrait tout de même lui faciliter la tâche. «Et puis nous sommes là pour toutes les questions. Et il faut savoir qu’au bureau, ils sont au courant de tout», a encore déclaré le syndic, en rassurant son nouveau collègue.

Les séances du Conseil communal étant relativement espacées, le bureau, emmené par le président M. Ballif, s’est déplacé à la maison de commune pour assermenter le nouveau municipal, en vertu de la clause d’urgence. Une cérémonie rapide, au terme de laquelle le président de l’organe délibérant a félicité le nouveau conseiller municipal.

Un développement important

Il faut dire que si Montagny compte moins de 700 habitants, on dénombre pas moins de 120 entreprises et quelque 1200 postes de travail sur son territoire, principalement sur la zone commerciale d’En Chamard. C’est dire que les autorités communales doivent faire face à un important travail de gestion, notamment en matière d’aménagement du territoire.

A ce sujet, le projet d’extension de la Coop En Chamard va de l’avant, même si, dans le cadre du projet Agglo-Y, la grande voisine Yverdon-les-Bains met la pression pour contenir le développement d’En Chamard, et la fuite de la clientèle vers la périphérie.

Isidore Raposo