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Un observatoire pour la sécurité

1 mai 2014

La Police Nord vaudois se dote d’un nouvel outil pour étendre ses partenariats, en vue de mieux identifier les problèmes d’insécurité dans la région.

Les responsables de Police Nord vaudois, Pascal Pittet, commandant (à g.), et Jean-Daniel Carrard, président du Comité directeur (à dr.), entourent Pierre-Gilbert Zanchi, chef de l’Unité de proximité et de prévention, qui sera le responsable opérationnel de l’Observatoire de la sécurité.

Les responsables de Police Nord vaudois, Pascal Pittet, commandant (à g.), et Jean-Daniel Carrard, président du Comité directeur (à dr.), entourent Pierre-Gilbert Zanchi, chef de l’Unité de proximité et de prévention, qui sera le responsable opérationnel de l’Observatoire de la sécurité.

La ville d’Yverdon-les-Bains a passablement été secouée, ces derniers mois, par des problèmes d’insécurité et de violence. Aujourd’hui, la Police Nord vaudois veut mieux comprendre ces phénomènes et identifier les situations sensibles pour les désamorcer. Hier après-midi, ses responsables ont présenté en conférence de presse les contours du nouvel Observatoire de la sécurité, un outil dont s’est déjà doté Lausanne et Renens.

Le municipal de la police et président du Comité directeur de Police Nord vaudois, Jean-Daniel Carrard souligne que cet observatoire n’est pas qu’une réponse aux derniers événements en ville : «Il était prévu dans notre vision pour la législature 2011- 2016». A travers ce nouvel outil, Police Nord vaudois veut étendre ses partenariats et ses contacts avec différents acteurs de la région : chauffeurs de bus, concierges, jardiniers de la Ville, représentants d’associations de quartier, etc. Le but est d’appréhender les questions d’insécurité au travers du regard et du ressenti des acteurs de la vie sociale, du terrain.

Concrètement, c’est la douzaine d’agents de l’Unité de proximité et de prévention, dirigée par Pierre-Gilbert Zanchi, qui sera chargée de mener à bien le projet. Des séances au niveau d’un quartier ou d’un secteur pourraient être organisées. De même, différents spécialistes externes (criminologues, sociologues, psychologues,…) pourraient également être sollicités. «Attention, nous ne voulons pas créer une usine à gaz, prévient Pascal Pittet, le commandant de Police Nord vaudois. Nous voulons un instrument simple et efficace.»

Des bilans des observations seront dressés en vue de proposer des solutions. «Elles ne seront pas uniquement policières, insiste Jean- Daniel Carrard. Notre approche sera pluridisciplinaire et nous aborderons aussi des questions comme l’urbanisme ou l’éclairage public, soit tous les aspects qui touchent à la sécurité d’une ville de bientôt 30 000 habitants.»