Un pavillon scolaire supplémentaire

En attendant la construction du nouveau collège pour l’Arrondissement scolaire de Grandson, deux nouveaux locaux modulaires devraient être installés pour janvier 2014.

Plusieurs locaux provisoires ont déjà été construits à Grandson pour accueillir les élèves de l’arrondissement.

«La direction doit séparer les classes, nous n’avons pas d’autre choix», indique Sonja Roulet, présidente du Conseil inter-communal de l’Arrondissement scolaire de Grandson. Pour ré- pondre au règlement de la nouvelle Loi sur l’Enseignement Obligatoire (LEO), l’Arrondissement scolaire de Grandson veut construire deux classes provisoires supplé-mentaires.

La mise en oeuvre de la LEO s’accompagne de nombreuses directives contraignantes. En effet, le nombre de filières est maintenant réduit de 3 à 2 pour le degré secondaire. Mais les cours de français, d’allemand et de mathématiques sont divisés en deux niveaux différents.

En plus de quoi, une option spécifique peut être suivie par certains élèves. La création des horaires devient vite un véritable casse-tête. Étant donné que certains cours doivent obligatoirement être donnés en même temps, et que le nombre d’élèves par classe est imposé, il est nécessaire, pour l’Arrondissement scolaire, de disposer de plus de salles de classe.

Le manque de locaux scolaires est un problème récurrent dans la région de Grandson. Pour combler ce manque, trois pavillons «provisoires» ont déjà été construits ces dernières années. En attendant la construction d’un nouveau collège sur le site de Borné- Nau, l’Association intercommunale du groupement et de l’Arrondissement scolaire de Grandson souhaite installer des locaux modulaires qui devraient pouvoir accueillir deux classes. Cette solution transitoire tient en compte que la LEO concernera, l’an prochain, deux volées et qu’il y en aura trois en 2015. Les locaux seront loués pour trois ans, et installés en amont de l’ancien collège de la rue du Jura. L’enquête publique est en cours et le crédit complémentaire sera demandé le 30 octobre. Si ce dernier est accepté, les salles de classe devraient être fonctionnelles «à la rentrée de janvier», espère Sonja Roulet.