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Un peu de brume sur la Coupe des Bains
Le dernier match du tournoi, samedi entre les Finlandais de Lukko (en jaune) et les Slovaques de Banska Bystrica a été remporté par les seconds, sur le score de 5-1.

Un peu de brume sur la Coupe des Bains

2 septembre 2024 | Texte: Manuel Gremion | Photos: Champi
Edition N°1679

De bonnes affluences, mais une fête gâchée par des conditions rendues difficiles par le brouillard, au point de devoir stopper un match vendredi: la Coupe des Bains a connu un anniversaire contrasté.

Avec plus de 1000 spectateurs à chacun des deux matches du Lausanne HC, et également une affluence tout à fait correcte pour ceux d’Ajoie, la Coupe des Bains a attiré du monde à la patinoire d’Yverdon.

Toutefois, à l’heure de l’analyse, Bernard Stalder ne pouvait cacher un certain agacement. Et pour cause: vendredi, la rencontre entre Ajoie et les Tchèques de Liberec, qui menaient 1-0, a été interrompue après 32 minutes de jeu. Le brouillard était trop dense sur la glace pour continuer à patiner. La brume avait déjà joué des tours les soirs précédents: à quelques reprises, les joueurs avaient été contraints de faire quelques tours de patinoire pour dissiper la brume.

«On était bien partis», lâchait le patron du tournoi, samedi, alors que le démontage des installations avait déjà commencé.

Le Nord vaudois est réputé pour son brouillard automnal ou hivernal. En plein mois d’août, le soleil a constamment brillé sur la Cité thermale, mais les nuages se sont invités à l’intérieur de la patinoire, où la vétusté des installations a contrarié les événements. «Un défaut technique. On n’a jamais eu ça les années précédentes, j’espère qu’une solution sera trouvée, soulignait Bernard Stalder. Ces incidents donnent une mauvaise image, et il ne sera pas évident de trouver des équipes.» Autre problème, l’arrêt du match, vendredi, a provoqué le départ des spectateurs, qui ont ainsi moins rempli les caisses de l’organisation.

La situation pourrait-elle mettre en péril le tournoi, qui vivait sa 20e édition? «On ne va pas baisser les bras», promet le boss.

Une partie de la solution se trouve à présent entre les mains de la Ville.