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Un peu de Chine s’est invitée à Yverdon
Un combat féminin en catégorie sanda. Les arts martiaux chinois sont nombreux et divers.

Un peu de Chine s’est invitée à Yverdon

24 septembre 2024 | Textes: Jessica Kormann | Photos: Michel Duperrex
Edition N°3794

Le 3e tournoi national de Swisswushu se déroulait aux Isles, le week-end dernier. L’occasion de promouvoir un art peu connu en Suisse romande, mais aussi, pour certains, de se qualifier pour les championnats de Suisse.

Shaolin, sanda, taichi… Si la Chine est un pays qui impressionne par sa taille, les disciplines martiales qui s’y sont développées ne sont pas en reste. Regroupées sous le nom de wushu, nombre d’entre elles ont été mises à l’honneur le week-end dernier, dans le cadre d’une compétition organisée par l’école de Wushu de Lausanne et l’école Taichichuan l’art de l’équilibre. Le tournoi était le dernier d’une série de trois rendez-vous qui devaient permettre aux meilleurs athlètes suisses de se qualifier pour les Championnats de Suisse, qui auront lieu en novembre.

L’objectif de la rencontre du week-end était loin d’être uniquement compétitif, puisque l’événement visait aussi à promouvoir le wushu en Suisse romande, où la pratique est moins connue que du côté alémanique. «Chez nous, on pense surtout au taichi santé, mais il y a aussi le côté athlète», illustrait Alexandre Oricchio, organisateur. Alors que les enfants se sont réunis samedi, les adultes ont pu montrer leur expérience dimanche, en démonstration ou en combat. Ceux qui ont fait ce second choix ont ainsi pu s’opposer à leurs adversaires dans deux types de boxe chinoise. Du côté de la démonstration, différents styles ont été évalués, que ce soit à mains nues, avec des armes courtes comme le sabre et l’épée, ou encore avec des armes longues, comme la lance et le bâton.

Du public aux athlètes, chacun a pu admirer ou présenter l’art du wushu, qui pourrait faire son entrée aux JO un jour, et se faire connaître au même titre que le judo et le taekwondo.


Revenu de Singapour avec deux médailles autour du cou

En plus d’avoir organisé la compétition du week-end dernier à Yverdon, Alexandre Oricchio, de Premier, a pris part aux quatrièmes Championnats du monde de taichichuan, en août dernier, à Singapour.

Parti avec deux coéquipiers alémaniques, le Nord-Vaudois a décroché le bronze à la forme 42 épées, ainsi qu’au old lang style.

Il n’a cependant rien obtenu à la forme 42 mains nues, hormis une pénalité, en raison de sa trop grande rapidité. «Je suis content de l’expérience, mais j’aurais aimé faire mieux», confiait-il.