La séance du Conseil communal a été courte, mais avait quand même un important dossier à traiter, celui du crédit d’étude pour l’avant-projet du bâtiment de la poste.
La présidente Christine Jaccard a agité sa cloche à l’heure en ce début de soirée du lundi 10 février. Devant elle, 22 conseillers et conseillères avaient pris place dans la salle du Centre villageois. La séance a été courte en durée, et néanmoins «constructive», si on ose dire ainsi, sur deux préavis importants. Le premier pour une demande de crédit pour la réalisation d’un drainage au terrain de football et le second sur l’engagement d’un crédit d’étude pour l’avant-projet du bâtiment de la poste.
Drainage au terrain de football
Après les opérations statutaires et les différentes communications, le Conseil a abordé le préavis concernant la réalisation d’un nouveau drainage au terrain de football. C’est une opération nécessaire, car le drainage actuel qui date des années huitante ne fonctionne plus correctement et provoque de fréquentes inondations du gazon. La Municipalité demande donc un crédit de 185 000 francs pour réaliser les travaux d’un nouveau drainage fonctionnel, ainsi que la réfection du gazon et l’installation d’un système de tondeuse automatique. On en profitera aussi pour changer les cages de buts qui ne sont plus réglementaires. Vu la situation financière saine de la commune, ces travaux pourront être payés par la trésorerie courante. Il n’était pas encore question d’une acceptation en cette séance, mais simplement de la nomination d’une commission d’étude de trois membres.
Bâtiment de la poste
La rénovation et l’aménagement futur du bâtiment de la poste, un immeuble communal qui jouxte directement le Centre villageois, représente un projet de longue haleine qu’il convient de savoir anticiper. La commission d’étude de l’avant-projet est donc à l’œuvre depuis un certain temps et son mandat risque de dépasser le temps de la législature actuelle. On parle de cette rénovation depuis 2020 déjà. Et comme il est prévu également l’installation d’un chauffage à distance pour tout le quartier, cela complique encore les décisions à prendre. En plus, pour un projet se montant à 5,2 millions de francs, c’est un enjeu énorme pour la commune.
Après plusieurs discussions et réponses aux questions, le Conseil communal a donc voté à l’unanimité un crédit de 304 000 francs pour pouvoir poursuivre l’étude de cet avant-projet. Affaire à suivre donc!
