Logo

Une ferme part totalement en fumée

19 octobre 2015

Agiez – L’émotion est vive, dans le village, où une famille a tout perdu dans l’incendie accidentel qui a touché sa propriété, samedi.

Le sinistre s’est déclaré samedi, aux alentours de 14h30. © Michel Duperrex

Le sinistre s’est déclaré samedi, aux alentours de 14h30.

Une imposante colonne de fumée était visible dans la plaine de l’Orbe, samedi en milieu d’après-midi. Elle provenait de la paisible localité d’Agiez, touchée une nouvelle fois par un sinistre, peu après l’incendie d’un appartement au-dessus du restaurant Le Normand (lire La Région Nord vaudois du 28 septembre dernier). «Le village semble maudit. J’habite à Arnex-sur-Orbe et des gens m’ont dit que ça brûlait à Agiez, où je possède une ferme, alors je suis vite venue voir», déclare l’une des nombreuses personnes qui assistent, sur place, à la destruction du domaine qu’occupaient le municipal Bernard Vallotton et sa famille.

Le sinistre s’est déclaré samedi, aux alentours de 14h30. © Michel Duperrex

Le sinistre s’est déclaré samedi, aux alentours de 14h30.

Tandis que des pans entiers de la construction en bois tombent, à intervalles réguliers, sur le sol, un jeune homme de 18 ans explique l’origine de cet incident dramatique. «J’étais avec deux amis, dont le fils de la famille, dans le hangar. Nous nous y voyons régulièrement pour bricoler des vélomoteurs. L’un de mes amis était en train de meuler et il a soudain hurlé au feu», précise-t-il. La police cantonale indique qu’«une étincelle a mis le feu à des produits inflammables dans l’atelier», déclenchant un incendie incontrôlable. «Tout y est resté», regrette le membre du trio interrogé, avant d’être auditionné par la police. Son ami a été amené à l’hôpital. Il souffre de brûlures légères. Fort heureusement, aucun blessé grave n’est à déplorer, suite au sinistre qui a, en revanche, détruit l’entier de l’édifice composé d’une habitation, d’une grange, d’une étable et d’un atelier.

«Ils venaient de refaire le toit de la maison. C’est terrible, mais heureusement qu’il n’y avait quasi aucune vache à l’intérieur. La traite aurait dû avoir lieu dans une heure dans ce bâtiment», déclare, pour sa part, un collègue agriculteur. Selon nos informations, la famille -deux adultes et deux enfants- a pu être relogée chez le père de Bernard Vallotton.

Ludovic Pillonel