Une nouvelle direction à la Régie Decker
17 décembre 2015Yverdon-les-Bains – La plus ancienne régie de la place fête ses 75 ans. Un anniversaire marqué par un changement à la tête. Yves-Stéphane Kellenberger et Philippe Fauchez passent la main à Natacha Saugy et Nicolas Pahud.
La Régie immobilière Decker, sise à la rue de la Plaine, fête cette année ses trois quarts de siècle d’existence. C’est aussi le moment choisi par ses deux directeurs, Yves-Stépane Kellenberger et Philippe Fauchez, pour passer le témoin à un nouveau duo, Natacha Saugy et Nicolas Pahud.
La transmission, préparée de longue date avec la famille Decker, s’est faite en douceur. En effet, les nouveaux directeurs ont pris leur fonction dans le courant de l’été et ils ont eu le temps de se familiariser -c’est un mot qui prend tout son sens lorsqu’on pense au fondateur Charles Decker- avec leurs nouvelles activités et, surtout, de faire connaissance avec le personnel.
Car dans un secteur d’activité qui connaît de grandes manoeuvres de concentration, la Régie Decker, la plus ancienne de la place encore en activité, reste solidement indépendante et attachée aux valeurs du fondateur. Ainsi, en matière de développement, la qualité a toujours été clairement privilégiée. De même que la proximité, aussi bien avec les concierges qu’avec les locataires. Deux notions, que certains semblent avoir oubliées, et qui sont garantes d’un bon service et de rapports harmonieux entre propriétaire et locataires. Il était important que la nouvelle équipe de direction s’imprègne de cette philosophie à laquelle la famille Decker tient absolument.
Expérimentés
A la tête de l’entreprise depuis un quart de siècle, Yves-Stéphane Kellenberger et Philippe Fauchez sont heureux de passer la main à deux personnalités plus jeunes, mais expérimentées. Et qui de surcroît ont des liens forts avec la région.
En effet, aussi bien Natacha Saugy que Nicolas Pahud sont des gens du cru, qui ont acquis une solide expérience en travaillant, plusieurs années durant, au service d’agences immobilières situées sur le bassin lémanique.
De retour dans la région, les deux directeurs sont heureux de faire bénéficier une agence familiale, reconnue pour la qualité de ses services de leur expérience. Natacha Saugy dirige le département administration et finances, et Nicolas Pahud est en charge de l’administration, de la gérance, de l’administration des PPE (propriétés par étage), des expertises et du courtage. Nicolas Pahud est titulaire du brevet de gérant d’immeubles et juge assesseur auTribunal des Baux.
Mais s’ils prennent un certain recul, Yves-Stéphane Kellenberger et Philippe Fauchez restent administrateurs de la Régie immobilière Charles Decker S.A.
Françoise Decker est «enchantée»
Représentante de la famille propriétaire, Françoise Decker est heureuse de la manière dont la transition s’est opérée: «Je pense que Charles serait très content. Les choses se sont passées en douceur. Cela me fait très plaisir et je vois que la gérance fonctionne très bien avec les nouveaux directeurs. Il faut dire que nous avons longuement préparé cette succession. En 25 ans, nous avons eu le temps de créer un beau climat de confiance avec Yves-Stéphane Kellenberger et Philippe Fauchez. D’ailleurs, ils continueront à m’épauler.»
Fils de notaire, Charles Decker avait commencé sa carrière de constructeur et gérant d’immeubles en 1940. En pleine guerre mondiale, il prend le risque de mener à bien plusieurs chantiers. En 1943, il acquiert l’immeuble 38 de la rue de la Plaine, qui deviendra le centre nerveux de ses activités. Cette maison abritait, au rez-de-chaussée, une épicerie tenue par Délia Vagnières. Des Vagnières, mais d’une autre branche, Charles Decker en a connu. Il a longue collaboré avec Henri Vagnières, architecte, et était proche de son frère Jean-Claude, qui es devenu, récemment, le propriétaire de l’Hôtel de la Prairie, un établissement que Charles Decker avait acquis de la Ville d’Yverdon au lendemain de la guerre, et auquel il était très attaché.
C’est dire que lorsqu’on parle de proximité et d’une atmosphère familiale, c’est un contexte qui a toujours été favorisé par le fondateur, un homme de coeur, qui a aussi été un mécène.