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Une oeuvre à parachever demain

10 juin 2016 | Edition N°1761

Football – Finales de 1re ligue – Bavois a dû se contenter d’un nul 0-0, mercredi contre Baden. La promotion directe se jouera demain, au retour, sur le synthétique de l’Esp.

Eros Pitronaci (à g.) a trouvé la barre transversale argovienne, mercredi, en première période. © Champi

Eros Pitronaci (à g.) a trouvé la barre transversale argovienne, mercredi, en première période.

Tout reste ouvert dans la lutte pour l’ascension en Promotion League, après le score de parité 0-0 qui a sanctionné Bavois et Baden, mercredi, aux Peupliers, en match aller des finales. Au terme de la rencontre, le coach Bekim Uka faisait la moue: «Comme on l’attendait, cette partie a épousé la physionomie connue d’une rencontre aller de finales. Les deux équipes ont lutté, sans trop se livrer. Baden a toutefois proposé plus de jeu que Münsingen au tour précédent. Nous étions un peu supérieurs et aurions pu gagner avec un but d’écart.» La joie manifestée par les Argoviens, au coup de sifflet final, semblait attester les propos du boss nord-vaudois.

Toutefois, ce score à lunettes ne prétérite aucunement les chances de montée des Bavoisans, lesquels pourront se contenter d’un but marqué, en cas de nouvelle parité, samedi. Chaque série, chaque match possède, bien entendu, sa propre histoire. Néanmoins, le cinglant 3-0 infligé à Münsingen, dimanche dernier, atteste des capacités des rouge et blanc à trouver la faille, hors de leurs bases.

«Nous nous sommes procuré trois ou quatre occasions nettes de but, ce soir (ndlr: mercredi). N’oubliez pas que nous sommes l’équipe qui marque des goals», a rappelé Aziz Demiri. Les statistiques donnent raison au milieu de terrain: jusqu’alors, en 2016, Bavois n’avait été muet qu’à une seule reprise, le 13 avril dernier, lors du derby à Yverdon. «Par ailleurs, tout le monde peut marquer chez nous, nous ne dépendons pas d’un artificier. De plus, nous sommes meilleurs à l’extérieur qu’à domicile», a rappelé Marco Grosso, avant d’évoquer les bons résultats obtenus sur les terrains de Fribourg, d’Echallens, d’Azzurri ou encore de Münsingen: «Avec ce 0-0, c’est désormais du 51% – 49% pour nous. Comme on l’a toujours fait, on essaiera d’imposer notre rythme à Baden (ndlr: début du match 18h). Il faudra tout donner afin de n’éprouver aucun regret.» Ainsi soit-il.

Bavois – Baden 0-0

Bavois: Grosso; Monteiro, Bentayeb, Le Neün, Kurtic; Bovay, Demiri (72e Zari), Pitronaci (62e Malgioglio); Zeneli, Makshana, Ouattara (78e Basha). Entraîneur: Bekim Uka.

Baden: Inaner; Weilenmann, Matovic, Loosli, Muff; Cardiello (79e Gjidoda), Ladner, Sinanovic, Marjanovic (67e Bijelovic); Antic, Keranovic. Entraîneur: Thomas Jent.

Notes: Terrain des Peupliers, 500 spectateurs. Arbitrage de M. Roth, qui avertit Matovic (28e, antijeu), Karanovic (63e, antijeu), Zari (90e, jeu dur), Malgioglio (94e, antijeu). 30e et 77e, têtes de Pitronaci et Zari sur la transverale.

Quand toucher du bois ne porte pas forcément bonheur

Bavois a été tenu en échec 0-0 par Baden, mercredi aux Peupliers. Les hommes de Bekim Uka n’ont pourtant pas ménagé leurs efforts, touchant même, à deux reprises (Pitronaci, 30e, et Zari, 77e), le cadre du but défendu par le jeune Inaner (19 ans). Titularisé en l’absence d’Ismirovic, blessé, l’habituel cerbère des juniors A argoviens avait, auparavant, remporté son duel face à Zeneli (8e).

Dominateur lors de la première période, Bavois avait toutefois connu une chaude alerte à la 12e, lorsque Grosso sauvait sur sa ligne devant Christ. En seconde mi-temps, les visiteurs ont pris le jeu à leur compte durant une vingtaine de minutes. Bavois a fait le dos rond, à l’image d’un Bentayeb une nouvelle fois impérial. Puis les entrées des routiniers Malgioglio et Zari ont redonné de l’allant aux Nord-Vaudois, incapables toutefois de concrétiser leurs actions, à l’instar d’un Makshana, bien servi par Zeneli, qui n’a pas su duper Inaner à la 87e.

Pour leur part, les Argoviens regretteront certainement l’arrêt réflexe de Grosso devant Ladner (84e) ou encore la trajectoire de la tête de Keranovic (92e), qui a effleuré le poteau droit. «Là, j’ai soufflé très fort pour que le ballon passe du mauvais côté», a ri un Grosso battu en l’occurrence. 0-0, balle au centre, tout reste désormais à accomplir.

Marc Fragnière