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Une pelleteuse coupe le courant

29 juillet 2014

Yverdon-les-Bains s’est retrouvé sans courant hier après-midi. Une coupure d’électricité, due à un mauvais coup de pelle, a en effet touché une bonne partie de la ville vers 14 heures.

Une pelleteuse est à l’origine de la panne de courant qui a débuté vers 14h.

Une pelleteuse est à l’origine de la panne de courant qui a débuté vers 14h.

«Une pelleteuse mécanique a endommagé un câble de moyenne tension sur le chantier du Motel des Bains», explique Jean-Marc Sutterlet, responsable du réseau électrique au Service des énergies d’Yverdon-les-Bains.

Y-Parc a, en partie, été gêné par la coupure de courant, tout comme les Ateliers CFF, l’entreprise Travys, l’Hôpital d’Yverdon-les-Bains (voir encadré), le Centre thermal ou encore la Marive et la patinoire, dont la glace fraîchement créée n’a pas subi de dégât, vu la courte durée de l’incident. Le courant a, en effet, pu être rétabli vers 15h30, dans la plus grande partie de la ville.

«Nous avons dû arrêter la production pendant environ une heure, indique Robert Masson, des Ateliers industriels CFF de la Cité thermale. C’est ennuyeux, mais ça n’est pas trop grave. Nous arriverons à rattraper notre retard demain pour que les livraisons se fassent dans les délais.»

Quant à l’entreprise de transport Travys, seuls les bureaux ont été touchés par l’incident. «Les bus et les trains ont circulé normalement», assure le directeur Daniel Reymond.

La lumière est réapparue, dans la plus grande partie de la ville vers 15h30. Seul le quartier de Floreyres a dû patienter quelques heures supplémentaires, le temps que la ligne soit réparée. «Depuis que je suis arrivé, en 2007, c’est la première panne causée par un coup de pelle», précise Jean-Marc Sutterlet.


L’hôpital à l’abri des pannes électriques

L’Hôpital d’Yverdon-les-Bains a également été touché par la panne. Il dispose, cependant, d’un moteur électrogène qui permet de couvrir ses besoins en électricité pendant 24 heures. Les services sensibles, tels que le bloc opératoire et les soins intensifs, ont immédiatement pris en charge. Dominique Christol, administrateur de l’hôpital, confirme que cette panne est sans conséquence, mais qu’un contrôle reste toutefois nécessaire : «En général, on compte deux à trois pannes par année. C’est pourquoi nous vérifions le système électrogène tous les premiers jeudis du mois pour savoir s’il fonctionne.»

Muriel Aubert