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Une plus grande école, mais pas de décharge
Les travaux d’extension du Centre scolaire du Verneret pourront démarrer, même si des modifications sont demandées au rez-de-chaussée. DupeRrex-a

Une plus grande école, mais pas de décharge

15 avril 2025 | Textes: Lena Vulliamy
Edition N°3928

Un nouveau tracteur et une extension de l’école, telles ont été les décisions prises par les élus, jeudi dernier. Le Conseil communal s’oppose par ailleurs au projet de décharge.

Les travaux de l’extension du Centre scolaire du Verneret pourront démarrer. Le Conseil communal de Chavornay a accepté jeudi dernier le crédit de 7 623 000 millions de francs pour procéder à l’extension, qui doit comprendre dix salles de classes standards et deux salles spéciales. Néanmoins, un postulat a été déposé par le conseiller Christophe Collaud. Celui-ci demande à la Municipalité de réétudier le rez-de-chaussée du bâtiment. La Commission demande de prévoir deux salles au lieu d’une seule à ce niveau.

Dans l’état actuel, le plan prévoit une grande salle vitrée. Mais la Commission relève les problèmes de concentration dans cet espace vitré, ainsi que le manque d’intimité qu’offrent des toilettes dans la salle de cours. Elle pense également qu’il serait judicieux d’intégrer les escaliers dans l’espace du rez-de-chaussée pour éviter des difficultés thermiques.

La décharge, une menace?

Le Conseil communal ne veut pas de la décharge exploitée par Orllati Environnement (VD) SA, au lieu-dit La Verne. Un postulat déposé par la conseillère Corinne Verly demande en effet que la Municipalité s’oppose au projet. Ceci pour plusieurs raisons.

Premièrement, le passage d’environ 78 camions par jour entraînerait des conséquences importantes sur la circulation, mais aussi sur la pollution sonore et atmosphérique. Ensuite, la destruction du chemin du Cimetière, rendu impraticable pendant au moins dix ans, axe clé pour la liaison vers la forêt et Corcelles-sur-Chavornay, est en contradiction avec les objectifs communaux de développement durable et de mobilité douce.

à noter aussi que le site est proche de la forêt, du refuge communal et du parcours santé, et aurait donc un impact négatif sur le cadre de vie des habitants. Il est situé en pleine zone naturelle et agricole, ce qui dégraderait le paysage et environnement. Finalement, les travaux introduiraient un risque lié à l’écoulement des eaux sur un site situé en amont du village. À noter encore que la décharge serait de type A/B – A pour les matériaux d’excavations non pollués et B pour les déchets inertes non pollués.

Le postulat a été accepté par 37 oui et 9 abstentions. Le Conseil communal a demandé à être tenu au courant de l’évolution du dossier.


Un tracteur flambant neuf

Autre préavis à l’ordre du jour, l’achat d’un nouveau tracteur pour la commune. La demande de crédit de 106 861 francs, à amortir sur dix ans, a été acceptée à l’unanimité par le Conseil communal. Pour mémoire, le véhicule actuel date de 2022 et totalise plus de 4600 heures d’utilisation.

Sa remise en état ayant été estimée à près de 39 000 francs, la Municipalité a proposé de le remplacer. Après étude, elle a jeté son dévolu sur un CLAAS Arion 410 Swiss, qui sera vendu, livré et suivi par une entreprise locale du village. La Municipalité l’a jugé idéal pour ses activités d’entretien des espaces verts et des diverses tâches de la voirie, «notamment  grâce à son chargeur frontal, son rayon de braquage réduit, sa simplicité d’utilisation et sa bonne visibilité avec les agrégats.» Il est en outre compatible avec le matériel que la commune possède déjà (arrosage, salage, benne du chargeur).