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Une saison de haute tenue
Le libero Tanguy Haarpaintner (maillot à carreaux) et ses coéquipiers aux chemises à l’Edelweiss avaient le look sur les terrains de 1re ligue. yann allisson-a

Une saison de haute tenue

26 mars 2025 | Textes: Manuel Gremion
Edition N°3917

Look bavarois, néo-promu, le VBC Sainte-Croix a fait une entrée remarquée au niveau national. Tanguy Haarpaintner et ses camarades ont fini à un convaincant 6e rang.

Un car de 60 personnes a accompagné les joueurs du VBC Sainte-Croix à Fully, samedi, pour le dernier match de la saison. L’équipe de 1re ligue masculine, promue douze mois plus tôt, a réussi sa première dans la troisième division nationale en tous points: sur le terrain (6e place sur 12), dans les gradins, avec un public toujours plus nombreux et plus bruyant, et du point de vue du look aussi, avec des maillots bavarois.

L’an dernier, la promotion n’était pas un objectif en soi. Devant le refus des Cèdres de monter, Sainte-Croix, alors 2e, s’était vu proposer l’ascension. L’équipe, qui n’avait jamais atteint pareil niveau, avait accepté le challenge.

La formation du Balcon du Jura souhaitait tenter l’expérience, et elle n’en a finalement tiré que du positif. Elle a démarré en trombe,  avec cinq succès consécutifs dans sa nouvelle division, puis a pu jouer de façon plus relâchée ensuite. «On est plus que contents de terminer 6es, ce d’autant plus qu’on a vraiment une belle marge sur les deux derniers rangs», relève Tanguy Haarpaintner, libero du club.

Les volleyeurs nord-vaudois ont découvert un niveau plus élevé et, surtout, plus homogène qu’en 2e ligue. «Aucun match n’était gagné d’avance, ce qui rendait chaque rencontre intéressante. D’ailleurs, il n’y a quasi jamais eu de 3-0», relève celui qui a été formé au club.

L’équipe a progressé, clairement. «Le challenge nous a donné un supplément de motivation et on a été un peu plus sérieux, même si on est les seuls à ne s’entraîner qu’une fois par semaine», affirme Tanguy Haarpaintner.

La saison à venir, Sainte-Croix s’appuiera toujours sur le même groupe, tout en continuant d’intégrer peu à peu les jeunes. La première année en 1re ligue a tenu toutes ses promesses. Il faut que ça dure.


Des maillots porte-bonheur

Forcément, c’est durant une sortie d’équipe à la fête de la bière, en Allemagne, qu’a germé l’idée de créer des maillots bavarois. «D’abord en rigolant, puis on a fait nos recherches et on a constaté qu’une équipe professionnelle allemande portait des maillots du genre», raconte Tanguy Haarpaintner.

Il n’en fallait pas plus aux Sainte-Crix pour se décider à franchir le pas: culotte bavaroise et chemises à Edelweiss ou à carreaux pour le libero ont été imaginées. Les sportifs ne sont pas passés inaperçus dans chaque salle où ils se sont rendus. «Tout le monde nous regardait quand on enfilait nos maillots, sourit le volleyeur. Et peut-être nous ont-ils porté chance.»

Avec de tels accoutrements, il s’agissait aussi d’assurer après le match, une fois à la buvette. «On n’a généralement pas trop de problèmes de ce côté-là.» La saison a été belle.

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