Champvent n’a pas tremblé contre Sainte- Croix/La Sagne, même s’il a fallu un peu de temps pour que la machine se mette en marche.
Texte et photo: Lucas Panchaud
« C’est un petit miracle » , soufflait Steeve Tesarik, le gardien emblématique du FC Sainte- Croix/La Sagne, tout en se relevant, le ballon dans les mains. Celui-ci venait de remporter avec brio – et un tantinet de réussite – son duel face à Axel Poncet à la suite d’un corner botté par Mirza Pipic. On jouait alors depuis une petite douzaine de minutes et les locaux ne le savaient pas encore, mais ce serait bel et bien le der- nier miracle digne de ce nom de la soirée.
Les Sainte-Crix, courageux, ont bien tenté par tous les moyens de repousser l’échéance, peinant à sortir proprement le ballon de leur camp, et ce de la première à la dernière minute du match. Mais une hiérarchie est aussi établie pour être respectée et elle le fut, vendredi, à l’occasion de ce retour à la compétition pour chacune des deux équipes.
Si les déplacements depuis la plaine s’apparentent souvent à des guets-apens, août reste assurément l’un des rares mois de l’année où il fait encore plutôt bon jouer au foot à La Sagne. Les hommes de Marco Maglioglio ont su tirer parti de ce tour préliminaire la Coupe vaudoise pour se remettre dans le sens de la marche, à une poignée de jours de la reprise du championnat de 2e ligue. «On avait les jambes un peu lourdes en début de rencontre, ça a été un peu compliqué durant les vingt premières minutes, mais après le premier but, on s’est libérés et on a réussi à dérouler » , reconnaissait Axel Poncet, le capitaine chanvannais. Double buteur, le porteur du numéro 41 a pris ses responsabilités pour lancer les siens dans la partie, eux qui avaient été poussifs jusqu’à l’ouverture du score : « Beaucoup de joueurs sont rentrés cette semaine de vacances. On a enfin pu travailler avec un groupe plus ou moins complet aux entraînements, mais on sent qu’on a peut-être encore une semaine de retard sur la préparation par rapport aux autres » , ajoutait Axel Poncet. Et de préciser : « C’est normal qu’on soit un peu en décalage. Le championnat a été très long avec les finales de promotion qui se sont terminées mi-juin, donc on a fait le choix de reprendre un peu plus tard, afin d’avoir une petite coupure. »
Sans forcer leur talent, les joueurs du Battoir ont lancé leur saison sur une note positive, même si la tâche qui les attend, ils le savent bien, sera loin d’être une sinécure. Les choses sérieuses reprendront dès samedi qui vient contre Bursins-Rolle-Perroy, aussi néo-promu. Le compte à rebours est lancé.