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Une voie forestière accessible à tous
Baulmes, 28 août 2018. Bois de Feurtille, Julien Cuérel, syndic. © Michel Duperrex

Une voie forestière accessible à tous

29 août 2018 | Edition N°2320

Baulmes – La Commune souhaite aménager un sentier pour les personnes à mobilité réduite au Bois de Feurtille. Le projet est soumis à l’enquête publique.

Le Bois de Feurtille est un lieu de promenade apprécié des Baulmérans et des amateurs de grand air. Soucieuse d’assurer l’accessibilité de cet itinéraire forestier à tous les usagers, la Commune de Baulmes souhaite créer un sentier HandiCap et Nature pour les personnes à mobilité réduite, d’une longueur de 1,4 km. Le projet soumis à l’enquête publique prévoit également la construction d’un abri pour pique-niquer, ainsi que des toilettes sèches adaptées à tous. Le coût global est estimé à 415 000 francs.

En 2015, le village avait obtenu le prix Binding, d’une valeur de 150 000 francs, qui récompensait les efforts engagés sur le territoire communal pour prendre soin des vieux arbres. «Grâce à ce soutien, nous avons développé plusieurs projets tels que la plantation d’une chênaie de deux hectares et la mise en place d’un observatoire pour valoriser notre patrimoine forestier auprès de la population», explique Julien Cuérel, syndic de Baulmes.

Membre de la Fondation vaudoise de probation, l’édile a eu connaissance, depuis, de la création d’un sentier HandiCap et Nature dans les bois du Jorat, à Villars-Tiercelin. L’institution avait alors fait appel à des citoyens condamnés à des travaux d’intérêt général pour réaliser un tronçon forestier de 5 km. «Ce projet me tient à cœur, parce qu’il permet à ces personnes de se sentir utiles», commente Julien Cuérel. «Nous sommes souvent mandatés par les communes pour effectuer des travaux d’utilité publique tels que des réfections de bancs ou des travaux forestiers», confirme François Grivat, directeur de la fondation.

Si ce projet baulméran est accepté, le syndic souhaiterait par ailleurs trouver des subventions auprès de la Loterie Romande et d’autres entités pour construire la plateforme. «Avec le garde-forestier et d’autres personnes motivées, nous envisageons de constituer une association afin de développer un projet participatif dans lequel les gens puissent s’engager bénévolement pour construire le parcours.» 

Lire encadré dans notre version papier.

Valérie Beauverd