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Union sacrée pour une nouvelle marque

1 juin 2015

Yverdon-les-Bains – Quatre passionnés unissent leurs compétences pour lancer les modèles O.X., destinés à bouleverser les codes du marché horloger.

Loïc Reffet, Oscar Hernan, Xavier Perrenoud et Alexandre Hernan (de g. à dr.) veulent insuffler «fraîcheur et renouveau» dans l’univers horloger. © Pillonel

Loïc Reffet, Oscar Hernan, Xavier Perrenoud et Alexandre Hernan (de g. à dr.) veulent insuffler «fraîcheur et renouveau» dans l’univers horloger.

La recherche d’une esthétique novatrice et l’utilisation de canaux de communication peu conventionnels: voici les deux axes sur lesquels misent les créateurs d’O.X. pour se faire une place dans l’industrie horlogère.

Cette marque, dont le lancement officiel a été annoncé vendredi dernier, sur le site des anciennes usines Leclanché, a été fondée par Oscar Hernan et Xavier Perrenoud, le tandem qui a pris en charge, en 2012, le redressement du sous-traitant SwissO’clock. Composée de dix collaborateurs, cette entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la décoration de composants horlogers verra, désormais, son savoir-faire valorisé à travers O.X., qui n’est autre que l’acronyme du prénom de ses deux créateurs. Le fils d’Oscar, Alexandre Hernan, et Loïc Reffet participent à l’aventure, mettant à disposition leurs compétences en matière de comptabilité pour l’un, de communication pour l’autre.

Les quatre hommes, qui se connaissent depuis une quinzaine d’années, présenteront les différents modèles de leur marque lors du du salon EPHJ (abréviation d’Environnement professionnel horlogerie-joaillerie), qui se déroulera, de demain à vendredi, à Palexpo. «Nous nous adressons à une clientèle plutôt jeune et branchée, dotée d’une certaine capacité financière», explique Oscar Hernan. Conformément à cette volonté, l’acteur vaudois Kacey Mottet Klein, prochainement à l’affiche du film «Une mère», est l’ambassadeur d’une marque dont le coeur de gamme affiche des prix oscillant entre 2000 et 4000 francs.

Affranchis des impératifs des grandes marques, les créateurs d’O.X. veulent innover, par exemple en retravaillant les mouvements existants (ETA Unitas 6497) ou en mettant à la sauce horlogère de nouvelles techniques, à l’image du «water transfer printing». Ils misent sur des outils inédits dans le milieu, comme la vente en ligne, pour atteindre leurs futurs clients.

Ludovic Pillonel