Unir les générations autour des pistes
24 septembre 2024 | Texte: Jessica Kormann | Photos: Michel DuvoisinEdition N°3794
Le club d’Yverdon a accueilli plus de 80 personnes, dimanche, à l’occasion d’un tournoi organisé par quatre gymnasiens.
«Si le club est content et nous propose de revenir l’année prochaine, je serai partant!» Organisateur de l’événement, avec Estelle Simon, Charlotte Volet, et Adrien Kontomisios, Valentin Schibler apprécie l’engouement suscité par le tournoi de dimanche, mais aussi tout le processus qui y a mené.
C’est que si, quand on parle de travail de maturité, le choix d’un thème est parfois difficile, pour ses amis et lui, la pétanque a été une évidence. Pour cause: en plus d’être un sport qui attire beaucoup de personnes, notamment lors tournois de Jeunesses dont les quatre étudiants se sont inspirés, la pétanque est une discipline intergénérationnelle.
«C’est un sport qui peut se jouer à tout âge, que ce soit à 10 ou 80ans», témoigne Valentin Schibler. Un mélange des générations qui a d’ailleurs participé à convaincre le Gymnase d’Yverdon, et s’est constaté sur place, puisque dimanche, le doyen de la compétition avait 93 ans, et le benjamin seulement 10.
Pas moins de 40 équipes se sont ainsi réunies au boulodrome d’Yverdon, afin de concrétiser le projet commencé en début d’année. Car avant d’arriver sur le terrain le week-end dernier, Valentin Schibler et ses amis ont dû passer par le côté académique du projet, et convaincre le Gymnase de les suivre. «On a proposé l’idée à un prof, qui était très partant, puis on a écrit une lettre à la direction, et elle a accepté», sourit Valentin Schibler. Ne restait plus ensuite qu’à contacter les différents lieux susceptibles d’accueillir le tournoi et, cette fois encore, la chance a souri aux étudiants, puisque le boulodrome d’Yverdon, leur premier choix, a accepté, tout en apportant son aide sur plusieurs points, comme en fournissant les grillades prévues pour la pause de midi.
Cette manifestation sportive a finalement été un succès allant bien au-delà des espérances des étudiants, qui ne s’attendaient pas à un tel taux de participation. «J’aimerais remercier tout le monde d’être venu et d’avoir pris son dimanche pour ça», conclut Valentin Schibler.