Urba Kids veut acheter pour innover

Orbe – Le centre de loisirs crée une société coopérative pour devenir propriétaire de ses locaux. Le loyer économisé permettra d’élargir son offre.

Après presque 4 ans d’existence, Urba Kids cherche 1,3 million pour acheter ses murs.

Le centre de loisirs pour enfants d’Orbe, Urba Kids, mis en place il y a bientôt quatre ans par Didier Schlaefli et sa soeur Isabelle Dupuis, souhaite continuer d’innover. «Nous avons des offres durant toute l’année et nous voudrions en proposer davantage, comme la location de vélos pour les familles, ou, pourquoi pas, la création d’un parc animalier. Mais pour cela, nous avons besoin d’argent et nous sommes toujours coincés par notre loyer», explique le responsable, qui souhaite créer une société coopérative, afin d’acheter les locaux qu’il occupe.

Etant donné que la location des locaux représente une grande partie des charges de la société, dont profitent 45 000 enfants par année, Didier Schlaefli a trouvé le moyen d’économiser environ 40 000 francs par an. Cet argent permettra à la société de se mettre à l’abri des éventuelles années difficiles, tout en investissant plus dans son développement. «Depuis plus de deux ans, nous souhaitons acheter les locaux que nous occupons. Le propriétaire est d’accord de vendre, ce qui est déjà un bon début, mais nous devons réunir 50% des fonds propres.»

Pour que ce projet d’achat immobilier coopératif aboutisse, les gérants d’Urba Kids cherchent 1,3 million. «Dès que nous aurons atteint ce montant, nous arrêterons les souscriptions, précise Didier Schlaefli en expliquant que les coopérateurs de UKC coopérative recevront annuellement une rémunération de 3% de leurs investissements et que les parts sociales sont disponibles par tranches de 1000 francs. Les intérêts sont plus avantageux que dans une banque, mais c’est surtout histoire de soutenir une entreprise locale!»

«Nous sommes des entrepreneurs atypiques. Notre objectif n’est pas de gagner plus, mais de faire en sorte que ça marche et garantir la pérennité de l’entreprise», sourit Didier Schlaefli, qui souhaite continuer à entendre les rires des enfants à Urba Kids, jusqu’à la fin de sa carrière.