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Vidéosurveillance au Chenit

3 juillet 2013

Lors de sa dernière séance, le Conseil communal du Chenit a manifesté son appui au règlement proposé par la Municipalité.

Le Centre Sportif de la Vallée de Joux devrait être muni de caméras.

Le préavis de l’Exécutif du Chenit établissant une base légale au sujet de l’utilisation de la vidéosurveillance dans le périmètre de la Commune a été accepté par une large majorité du Conseil, lundi dernier, à l’Hôtel de Ville du Sentier.

Une base légale, condition préalable sine qua non fixée par la Loi sur la protection des données à l’attention des collectivités publiques (Canton et communes) pour pouvoir procéder à l’installation de ces appareils de veille à vocation dissuasive sur le domaine public, existe donc désormais du côté du Chenit.

«Nous pouvons aller de l’avant mais rien de concret n’a été arrêté à l’heure qu’il est. Nous avons des idées sur les points névralgiques à équiper et allons en discuter avec une société spécialisée», a indiqué le municipal Laurent Reymondin.

Deux lieux en ligne de mire

Le Centre sportif de la Vallée de Joux, victime d’incivilités répétées en son sein et à ses alentours, et la déchetterie, où des comportements inadéquats ont incité les employés communaux à soulever la question il y a plusieurs années déjà, sont en première ligne. A noter que toute nouvelle installation de vidéosurveillance doit recevoir au préalable l’aval du préposé cantonal à la protection des données.

 

La pose de barrières au passage à niveau est prévue cette année.

L’accident a accéléré les choses au Rocheray

Dirigée pour la première fois par Marianne Oberson, qui a succédé à Claire-Lise Piguet à la présidence du Conseil communal du Chenit, la séance de lundi dernier a vu les élus se prononcer sur deux préavis, acceptés à l’unanimité par l’assemblée. Le premier portait sur la création d’un trottoir à la route de France 5 au Brassus, un projet devisé à 94 000 francs, alors que le second concernait l’assainissement du passage à niveau du Rocheray, une intervention non prévue dans le plan des investissements 2011-2016 de la Commune.

Dans son rapport au sujet du Rocheray, la commission a manifesté son soutien à la Municipalité, indiquant que «la sécurité routière est une priorité incontournable et toute personne censée ne peut que la promouvoir et tout faire pour l’améliorer».

Le financement des travaux, dont le coût total est de  396 300 francs, sera réparti entre Travys et la Commune, avec la participation de l’entreprise Carlin S.A. à hauteur de 25 000 francs.

Cet investissement permettra de remplacer les feux clignotants et avertisseurs sonores, poser des barrières de sécurité automatiques, et installer une station de commande. Pour rappel, le passage à niveau du Rocheray a été le théâtre d’un accident tragique qui a coûté la vie à deux personnes en février dernier.

 

Ludovic Pillonel