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Vincent Cavin: « La Nati a un groupe compétitif, avec des joueurs qui ont envie, et c’est ça qui compte »
Vincent Cavin. (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Vincent Cavin: « La Nati a un groupe compétitif, avec des joueurs qui ont envie, et c’est ça qui compte »

5 septembre 2021

La Suisse affronte l’Italie, ce soir à 20h45 à Bâle, dans le cadre des qualifications pour le Mondial 2022. Quelles sont les chances de la Nati, privée de plusieurs de ses cadres, face aux champions d’Europe? La Région est allée poser la question à son entraîneur-assistant Vincent Cavin.

La liste des joueurs dont Murat Yakin allait d’avoir se passer pour son premier match officiel n’a cessé de s’allonger au fil des jours. À l’absence de Remo Freuler, suspendu après avoir écopé d’un carton rouge contre l’Espagne lors de l’Euro, se sont ajoutées celles de Mario Gavranovic, Breel Embolo, Xherdan Shaqiri et Loris Benito pour « raisons médicales », en début de semaine, puis celle du capitaine Granit Xhaka, testé positif au covid.

Affronter une Squadra Azzurra qui l’avait sèchement battue 3-0 lors des phases de groupe de l’Euro 2021, en juin dernier, et qui a entretemps ajouté un trophée à son palmarès ne s’annonçait déjà pas évident pour la Suisse. Avec un effectif amoindri, la tâche sera ardue. « On se concentre sur les joueurs qu’on a à disposition, qui sont présents, plutôt de trop parler de ce qu’on n’a pas, des absents. Je pense qu’on a un groupe compétitif, avec des joueurs qui ont envie, et c’est ça qui compte, relève Vincent Cavin. On travaille pour donner la meilleure prestation possible contre l’Italie. »

Et l’entraîneur-assistant de la Nati de souligner que le parcours de la Suisse à l’Euro, avec notamment deux grosses performances contre la France et l’Espagne, a permis aux Helvètes d’emmagasiner de la confiance. « Il faut poursuivre sur cette lancée positive, et en ce sens, c’est bien qu’on ait pu faire remporter un match amical (ndlr: victoire 2-1 contre la Grèce mercredi dernier). Il faut que l’on reste positifs quoi qu’il se passe, on sait qu’on a les moyens de déranger tout le monde. Il faut en être convaincus, tout en gardant de l’humilité. Je pense qu’à cet Euro, les joueurs ont fait un pas supplémentaire, ils se sont rendus compte que c’est possible d’avoir certains rêves. »

L’affiche de ce soir a en outre un petit air de déjà-vu puisqu’en 2016, l’équipe de Suisse s’était déjà frottée à une sélection fraîchement sacrée championne d’Europe – le Portugal -, également au Parc Saint-Jacques et dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde. Elle avait alors battu 2-0 la Seleçao, privée de Cristiano Ronaldo. « J’y étais, c’est un bon souvenir, glisse celui qui a grandi à Donneloye. Si le passé pouvait se répéter, je signerais tout de suite! »

Retrouvez notre grande interview de Vincent Cavin dans l’édition papier de mardi.

Muriel Ambühl