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Vittorio Bevilacqua est «de retour à la maison»

9 mars 2011

Football – Challenge League -  L’entraîneur tessinois, prédecesseur de Stefano Maccoppi, est également devenu son successeur. C’est lui qui aura la lourde tâche d’assurer le maintien d’Yverdon Sport, dernier du classement.

Vittorio Bevilacqua et Paul-André Cornu, à nouveau réunis, à l’occasion de la remise des nouveaux véhicules d’Yverdon Sport, au garage Autosport de Tonino Mattei. L’opération sauvetage est entamée!

Vittorio Bevilacqua et Paul-André Cornu, à nouveau réunis, à l’occasion de la remise des nouveaux véhicules d’Yverdon Sport, au garage Autosport de Tonino Mattei. L’opération sauvetage est entamée!

De longs mois après son départ, son nom hantait encore les tribunes du Stade Municipal. En deux saisons passées dans le Nord vaudois, entre 2008 et 2010, Vittorio Bevilacqua a laissé des traces impérissables dans la mémoire des supporters d’Yverdon Sport. Ses succès -son équipe a terminé quatrième du championnat 2008-2009- et sa personnalité en ont fait un entraîneur aimé du public. Depuis hier, il est «de retour à la maison», comme il le dit lui-même, avec la lourde tâche de sauver la place de la formation nord-vaudoise de Challenge League. «C’est l’homme qui nous offre le plus de garanties en vue du maintien», assure le président Paul-André Cornu, qui a décidé de faire du Tessinois le successeur… de celui qui lui avait succédé au printemps dernier.

A nouveau réunis, Vittorio Bevilacqua et les dirigeants d’YS n’étaient pas parvenus à se mettre d’accord quant à une éventuelle prolongation de leur collaboration, il y a un peu plus d’une année. «Je n’ai aucun regret par rapport à ce qu’il s’est passé, je pense que notre séparation était alors inéluctable», explique Paul-André Cornu. Mais aujourd’hui, le Tessinois est redevenu l’homme de la situation à ses yeux.

«Désormais, avec l’équipe que nous avons, je ne vois pas comment nous pourrions avoir des problèmes», glisse-t-il encore, confiant.

Oppliger sur le terrain

Vittorio Bevilacqua également est convaincu de la qualité du contingent qu’il a à disposition. «Il y a là des joueurs -Dabo, Bouziane- que je souhaitais lorsque j’étais entraîneur de l’équipe. Maintenant, ils sont là!», se réjouit-il. Mais dès les premiers contacts, il a posé une condition à son retour: il voulait pouvoir disposer de Pascal Oppliger comme joueur, ce dernier ayant été nommé entraîneur-assistant depuis quelques mois. «L’entraîneur a carte blanche, répond Paul-André Cornu. C’est M. Maccoppi qui ne souhaitait pas utiliser Pascal comme joueur.» Dont acte: le Neuchâtelois devrait faire son retour sur le terrain. «Pas dès dimanche, il ne sera pas prêt, mais il va jouer lors de ce deuxième tour, c’est sûr», annonce Vittorio Bevilacqua.

Pour le reste, le Tessinois n’a pas changé de philosophie: il promet un jeu balle au sol, compact, équilibré, et qui va de l’avant. Et quelques repositionnements sont à prévoir. Ainsi, par exemple, Sid-Ahmed Bouziane ne devrait plus être utilisé comme milieu défensif, mais plutôt en soutien des attaquants.

«Quand Yverdon Sport m’a rappelé, c’était le plus beau jour de ma vie», lance Vittorio Bevilacqua. Dès aujourd’hui, il est en mission, avec ses nouveaux joueurs. Il faudra marquer des buts. Gagner des matches. Dès dimanche contre Bienne?

Lionel Pittet