L’ancien entraîneur d’Yverdon Sport a retrouvé de l’embauche. Deux ans après avoir quitté le Stade Nyonnais – son dernier club -, le technicien italien aura la difficile mission de mener le club du Grand-Marais au maintien en 2e ligue inter.
Il commençait à s’impatienter, Vittorio Bevilacqua. Voilà deux ans qu’il attendait de pouvoir à nouveau diriger une équipe. « Lorsqu’on n’a pas de club, personne ne nous appelle. Et du moment qu’on est de nouveau actif dans le milieu, tout le monde redevient soudain notre ami », a lancé l’ancien entraîneur d’Yverdon Sport, qui a reçu plusieurs dizaines de messages de félicitations samedi soir. La raison? Il s’est engagé avec le FC Thierrens, qui cherchait un remplaçant à Carlos Rangel. Le club et « Bevi » se sont rapidement mis d’accord, et le technicien aura la délicate mission de sauver la première équipe de la situation compliquée dans laquelle elle se trouve après le premier tour (13e avec neuf points en 13 matches, à trois longueurs de la barre).
Le sanguin coach a pu se faire une première idée de ce qui l’attend au printemps, lui qui était présent dans le Jorat lors de la défaite du FCT face à Ueberstorf samedi soir (4-2). Si le défi est de taille, il ne semble pas effrayer celui qui a également entraîné le Stade Nyonnais, Delémont et La Chaux-de-Fonds, notamment, au cours de sa carrière. Vittorio Bevilacqua entrera dans la peau de l’entraîneur principal à la reprise des entraînements, cet hiver. En attendant, Thierrens a encore un match à disputer avec Guillaume Pasche à sa barre, dimanche prochain en Coupe face à Vallorbe-Ballaigues.