Rances a sauvé sa place en 3e ligue avec panache, à la faveur d’une victoire de prestige face au Talent, leader, samedi au Goran’s Park (2-0).
Les saisons du FC Rances se suivent sans pour autant véritablement se ressembler. Mais elles ont toutes un dénominateur commun depuis 2022: le FCR est une équipe de 3e ligue, bien dans sa tête et dans ses crampons.
Les Rancignolets l’ont à nouveau confirmé en s’imposant samedi sur leurs terres (2-0), lors d’un match qu’il ne fallait surtout pas perdre, contre une formation du Talent championne de groupe et qui bataillera pour sa promotion à l’échelon supérieur dans les jours à venir en finales.
L’homme qui tombe à pic
Les «vert et noir» ont pu s’appuyer sur un Damien Seiler des grands soirs pour obtenir leur premier blanchissage de l’exercice. Le portier rancignolet, au club pour la 11e saison consécutive, se montrait logiquement apaisé après la rencontre mouvementée qu’il venait de passer: «On est forcément soulagés. Il faut dire que cette saison a été un peu plus compliquée que les précédentes sur le plan mental. Malgré tout, on a réussi à se remobiliser ce printemps pour aller chercher les points qui nous manquaient.»
Transition réussie
Il faut dire que les protégés de Dylan Porchet sont passés par tous les états d’âme depuis le mois d’août. Une succession d’événements qui a complexifié la tâche du jeune successeur de Sébastien Guex, sans pour autant l’atteindre dans ses convictions.
«On a vécu un début de championnat compliqué, en devant jouer nos matches à l’extérieur en raison de l’impraticabilité du terrain. Il m’a aussi fallu changer les mentalités et certaines habitudes que le groupe avait gardées en évoluant sous la houlette d’un entraîneur pendant de nombreuses années», témoignait l’homme fort du Goran’s Park, qui a vécu sa première saison en tant qu’entraîneur principal.
Un baptême du feu réussi avec brio, même si dans l’euphorie de l’officialisation du maintien, Dylan Porchet demeurait convaincu qu’une marge de progression existe au FCR: «J’ai le sentiment qu’avec le collectif qui est le nôtre, on a les capacités de jouer au moins la première partie de tableau. Même si les choses sont petit à petit en train de changer, il me faudra encore un peu de temps pour que les joueurs s’imprègnent véritablement de la philosophie que je souhaite mettre en place.»
Maintenant que les bases sont consolidées à Rances, est peut-être venu le temps de regarder vers le haut.
