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Vuissens a accueilli Pierre Richard

7 février 2011

Une immense star du cinéma français de passage dans le Nord vaudois? C’est au Golf de Vuissens, et nulle part ailleurs, qu’il fallait se trouver samedi à midi! Pierre Richard y est en effet venu présenter ses vins, issus des Corbières, au sud de la France.

 

Une immense star du cinéma français de passage dans le Nord vaudois? C'est au Golf de Vuissens, et nulle part ailleurs, qu'il fallait se trouver samedi à midi! Pierre Richard y est en effet venu présenter ses vins, issus des Corbières, au sud de la France.

Une immense star du cinéma français de passage dans le Nord vaudois? C'est au Golf de Vuissens, et nulle part ailleurs, qu'il fallait se trouver samedi à midi! Pierre Richard y est en effet venu présenter ses vins, issus des Corbières, au sud de la France.

«Bien sûr que j’aime beaucoup la Suisse! J’apprécie particulièrement les rives du Léman, et j’ai déjà pensé m’y établir, mais il faudrait pour cela que je quitte mes enfants et petits-enfants, et cela je n’en ai pas vraiment envie!» Pierre Richard, dont la carrière n’est sans doute plus à présenter, habite Paris, mais ne manque pas une occasion de s’en évader, dès que son agenda lui en laisse l’occasion. Ses activités étant encore nombreuses, même à 76 ans, le comédien n’a que peu de temps à lui. Il apprécie tout particulièrement, dans ses moments de libres, rejoindre le sud-est de la France.

 

C’est en effet dans le Languedoc-Roussillon, pas très loin de Perpignan et de l’Espagne, plus précisément aux Corbières, que Pierre Richard a eu le coup foudre pour un domaine, il y a aujourd’hui vingt-cinq ans. Le comédien a en effet remarqué, dans les années huitante, une propriété pleine de charme au Château Bel Evêque, située sur une presqu’île et entourée d’étangs et d’herbes sauvages. Le paradis pour cet amoureux de la nature et de la pêche. «Les parcelles de vigne se trouvaient sur le domaine, mais c’était un thème qui m’était inconnu. Petit à petit, les spécialistes ont réussi à me passionner et je me suis vraiment pris au jeu. J’y retourne tous les étés, au minimum, du côté des Corbières. Bien sûr que je ne suis pas sur le tracteur et que les tâches du quotidien sont assumées par d’autres que moi, mais je suis le domaine de très près et j’interviens dans le choix des cépages. J’ai un vrai faible pour le syrah.» Et en ce qui concerne le vin suisse? «L’humagne pour les rouges et le chasselas pour les blancs!» Un homme de goût, assurément.

Lionel de Pontbriand et son fils Cédric, importateurs des vins du comédien, acquiescent: «Pierre Richard n’est pas là juste pour donner son nom, c’est un vrai passionné, comme vous avez pu vous en rendre compte. Il s’agit d’un vrai vin de vigneron, qui a une très riche expression aromatique. Les plantes sauvages qui entourent le domaine n’y sont pas étrangères. Le sol est composé d’argile et de calcaire, et le Château Bel Evêque est élevé en fût de chêne.»

Pierre Richard était donc de passage à Vuissens samedi à midi, pour un repas préparé par Didier Bolle dans le magnifique Restaurant du Château. L’occasion de présenter ses vins dans le détail, de répondre à toutes les questions de la cinquantaine d’invités et d’adresser un petit mot sympathique à chacun. La Suisse? Il y reviendra sans doute dans quelques mois, pour son nouveau spectacle théâtral, mais la tournée n’est pas encore fixée. Et sinon, les amateurs de ski, un sport que le grand blond adore, auront peut-être la chance de le croiser sur les pistes helvétiques, même si Pierre Richard, et il s’agissait là de sa seule faute de goût de la journée, a avoué préférer les stations françaises aux stations suisses! Pas de quoi s’insurger, tant le comédien a été disponible et sympathique avec son public, samedi. Fidèle à son image, en fait, et c’est là aussi, sans doute, la marque des grands.

Pour trouver les vins de Pierre Richard en Suisse, rien de plus simple, il suffit de se rendre à la rue de la Plaine, à Yverdon, au Tonneau Verre.

Timothée Guillemin