Promues cette saison, les équipes yverdonnoises enregistrent le retour de plusieurs anciens joueurs. Malgré ces renforts, les Nord-Vaudois n’oublient pas de préparer la relève pour autant.
C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures, doivent certainement se dire les formations yverdonnoises, promues en 2e ligue à l’issue de la dernière saison. Durant l’été, le club de la Cité thermale a vu de nombreux anciens volleyeurs rentrer au bercail et renforcer ses rangs. «Nos équipes sont plus fortes que l’année dernière. On a trouvé un bon équilibre avec les nouveaux venus», prévient le président du VBC Yverdon, Kevin Harnischberg.
Chez les hommes, invaincus en 3e ligue lors du dernier exercice, les ambitions sont élevées. Malgré leur statut de promus, les Nord-Vaudois ne viendront pas pour faire de la figuration, comme l’assure l’entraîneur-joueur Damien Rossignol: «On aimerait bien terminer sur le podium. C’est un joli challenge pour nous, avec notamment des adversaires comme Cosmos et Lutry, composés d’anciens joueurs de Ligue nationale A. L’année dernière, on a montré qu’on avait des qualités lors de la Coupe vaudoise en sortant La Côte, alors 4e de 2e ligue.»
Pour atteindre leurs objectifs, les Yverdonnois ont accueilli des renforts de qualité. Nathan Künzli et Guillaume Del Pedro, tous deux formés au club, signent leur retour, eux qui étaient partis à Colombier en 1re ligue et LNB. Après près de cinq ans de pause, Arnaud Mentha revient lui aussi à la maison.
«On compte un noyau solide, mais on n’en n’oublie pas pour autant notre avenir. Le but c’est de pouvoir former des jeunes qui viendront prendre notre place. Cette année, on a lancé, une équipe de 4e ligue masculine et une autre de 5e ligue féminine, justement pour leur facilité le passage», explique Kevin Harnischberg.
Des débuts intenses
Du côté des dames, la tendance est semblable pour l’équipe fanion. L’entraîneur Michel Dufaux espère atteindre le milieu du classement. Lui aussi a vu du mouvement au sein de son groupe et a pu accueillir les retours de Jessica Tan, Marie-Justine Scheder et Julie Emery, des volleyeuses du cru. «Intrinsèquement, on a une meilleure équipe. Maintenant, c’est mon boulot de trouver un bon système et de créer une cohésion. Même si individuellement on est plus forts, c’est un sport d’équipe et le collectif prime sur le reste», détaille le technicien.
Malgré la pause en raison du coronavirus, Michel Dufaux assure pouvoir compter sur un effectif déjà en bonne forme physique, notamment grâce à la saison de beach-volley. Avec un début de calendrier chargé, les Yverdonnoises pourront rapidement constater si elles sont prêtes au défi qui les attend. Elles recevront Sugnens ce soir en Coupe vaudoise, elles disputeront samedi un tournoi à Lausanne et se rendront dimanche à Delémont dans le cadre de Coupe de Suisse. Presque un marathon.
Orbe et Sainte-Croix en chantier
Meilleure formation nord-vaudoise masculine l’an dernier, Orbe a subi de grands changements durant l’été. L’entraîneur Cédric Gaillard s’en est allé après dix années d’exercice.
L’expérimenté François-Régis Drouhard l’a remplacé et tentera d’amener sa touche technique.
Du côté des joueurs, le club déplore le départ de Samuel Collet et de son passeur Anthony Petiot. Au niveau des arrivées, les Urbigènes se sont bien renforcés et accueillent Jonathan Maret et Baptiste Roth, en provenance de Penthalaz, ainsi que le libero Paco Sapin.
À Sainte-Croix, les équipes masculine et féminine de 2e ligue visent le maintien. Les dames ont changé d’entraîneur: Sybille Roch laisse sa place à Kevin Graf. «Il s’agira d’une année de transition pour nous. On a pour objectif de miser sur le futur et de faire monter les jeunes dans nos formations phares», assure le président Vincent Duvoisin. Thibaud Haarpaintner et Anthony Favre ont filé au LUC II, en LNB.