Yverdon n’a pas eu à forcer son talent
31 août 2009
Les hommes de Vittorio Bevilacqua ont remporté un succès important, samedi dernier, contre une équipe de Wohlen qui n’a tout simplement rien tenté.
Khaled Gourmi, un des hommes en forme d'Yverdon Sport, actuellement.
Au fur et à mesure que les matches s’enchaînent, les doutes se dissipent. Oui, cette année encore, Yverdon Sport dispose d’une jolie équipe. Des hommes solidaires, travailleurs, appliqués, et capables de jouer avec panache. Une mi-temps contre Lausanne, une autre contre Servette, sans que cela ne paie vraiment, les deux parties s’étant soldées par des matches nuls. Après une victoire fleuve à Locarno (2-6), les hommes de Vittorio Bevilacqua devaient confirmer contre Wohlen, avant de bénéficier d’un week-end de pause. Et, sans forcer leur talent, les Nord-Vaudois ont rempli leur mission.
Face à une équipe argovienne qui n’a nourri de velléités offensives que durant dix minutes initiales au cours desquelles les locaux ont paru un peu empruntés, Yverdon Sport a livré un match plein. «Il ne fallait pas céder à l’euphorie de notre dernier succès et se faire piéger», lâchait l’entraîneur à la fin de la partie. Au vu du match, le message avait été compris: les Nord-Vaudois n’ont laissé, à leurs adversaires, aucune faille à exploiter.
Edo fait marquer et marque
En phase offensive, YS n’a pas enflammé le match, mais les attaquants ont fait ce qu’il fallait, Khaled Gourmi ouvrant la marque, en première mi-temps, sur un service parfait d’Edo, ce dernier doublant la mise à la 72e, après un long corner et une remise de Pascal Oppliger.
Les buts, inscrits du chef, indiquent que les Yverdonnois ont joué avec la tête, au propre, certes, mais aussi au figuré. Car à 2-0, plutôt que de se découvrir à vouloir saler l’addition à tout prix, les hommes de Vittorio Bevilacqua ont parfaitement géré le match, jouant simplement la conservation du ballon. Les Argoviens ne voulaient-ils pas? Ne pouvaient-ils pas? Toujours est-il qu’ils ont laissé leurs hôtes filer vers un succès tranquille et amplement mérité, Jayson Leutwiler n’ayant tout simplement jamais été alerté.
«Nous avons moins bien joué qu’à Locarno, mais on ne peut pas en mettre six à chaque fois. Je suis extrêmement satisfait de mon équipe», concluait, ravi, l’entraîneur tessinois d’une équipe qui n’a probablement pas fini de se montrer à son avantage cette saison.
