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Yverdon veut son parking souterrain
Les représentants et sympathisants du comité d’initiative étaient tout sourire au moment des résultats, hier à l’Hôtel de Ville. De g. à dr.: Pierre-André Michoud, Philippe Gruet, Gildo Dall’Aglio, Maximilien Bernhard (président du PLRY) et Sophie Pistoïa-Grosset (présidente de l’UDC Yverdon).

Yverdon veut son parking souterrain

19 mai 2025 | Textes: J.-Ph. Pressl-Wenger | Photos: Michel Duperrex
Edition N°3945

La population yverdonnoise a clairement dit «oui» à un parking souterrain à la place d’Armes, tout en rejetant massivement le contre-projet porté par la Municipalité. Avant même l’annonce des résultats, les mines défaites des membres de la majorité de la Municipalité ne laissaient pas la place au doute quant à l’issue du scrutin. La population yverdonnoise a accepté l’initiative soutenant la création d’un parking souterrain de l’ordre de 1000 places sous la place d’Armes (à 55,27%). Elle a simultanément largement refusé le contre-projet porté par la gauche et la Municipalité (61,2%). Victoire de l’économie Soulagement dans un camp, déception dans l’autre, rien de plus normal. «C’est une victoire de l’économie, c’est une victoire du commerce, a souri Pierre-André Michoud, membre du comité d’initiative, je ne prends pas ça comme une victoire politique. C’est véritablement la volonté des Yverdonnois. Il faut maintenant trouver une solution pratique. On veut mieux circuler en ville, on veut pouvoir se parquer facilement avec une place d’Armes digne de ce nom. Les habitants du district seront aussi contents, ajoute celui qui occupe également le poste de président de la Société industrielle et commerciale d’Yverdon-les-Bains, Grandson et environs, car la population hors de la ville nous a aussi beaucoup soutenus. C’est une très belle victoire.» Il s’agit évidemment d’un premier pas important, mais les étapes qui suivront le seront tout autant pour que le projet se réalise dans les meilleurs délais. Gagnants et perdants du jour s’accordent sur l’urgence de se retrouver autour d’une table pour trouver une solution qui pourra être mise en œuvre, tout en respectant la volonté populaire exprimée dimanche et le cadre légal fédéral et cantonal. «La population a parlé clairement, a enchaîné Pierre-André Michoud. On aura des oppositions, c’est certain, l’ATE le fera sans doute, mais nous devons montrer au Canton que nous sommes maîtres chez nous et que ce n’est pas un employé d’un quelconque service de l’État qui peut décider de ce que nous pouvons construire ou pas.» Une direction précise Le syndic Pierre Dessemontet, lui, s’est montré soulagé de savoir enfin ce que la population veut. «La Municipalité prend acte. Cette situation permet d’ouvrir des pistes, d’en fermer d’autres, a imagé le socialiste. Pour l’Exécutif, cela offre un chemin un peu plus étroit qu’auparavant, une direction plus précise.» On rappelle qu’en 2019, le Conseil communal avait déjà donné la mission à la Municipalité de mettre en œuvre un projet de parking souterrain, préavis accepté à une très large majorité dans le cadre d’un consensus entre partis de gauche et de droite. Depuis, aucun projet n’a convaincu. «Le contexte politique a été fluctuant, a reconnu le syndic. Avec d’abord un

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